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Congrès européen à Moulins, jeudi et vendredi 26/27 avril

Violence routière

Congrès européen à Moulins, jeudi et vendredi
Christine Jans, membre de deux associations de victimes de la route. © photo d’archives philippe bigard


Sensibiliser l'opinion publique mais également voir évoluer le cadre législatif. Jeudi et vendredi, se déroule à Moulins le deuxième congrès européen d'associations de défense des Victimes d'accidents de la route et de prévention aux risques routiers.

« Une quarantaine de participants sont attendus, représentant des associations françaises et étrangères. Des personnalités politiques bourbonnaises seront également présentes, ainsi qu'un représentant du ministère de la Justice. L'objectif, par cette rencontre est de nous faire entendre », énumère Christine Jans.

RCEA

Membre de deux associations de victimes de la route et maman d'une adolescente décédée dans un accident, cette Lozérienne organise ce deuxième congrès, après le premier tenu en octobre 2016, déjà à Moulins. « Nous avions retenu Moulins pour sa position centrale, mais également pour sa proximité avec la RCEA, connue comme un axe particulièrement meurtrier. » Les différents groupes de travail qui seront animés durant les deux jours vont permettre d'étudier l'évolution du cadre légal, mais aussi l'aide aux familles des victimes ainsi que les enjeux concernant la prévention routière.

« Nous souhaiterions pouvoir proposer aux députés de défendre un projet de loi remettant en cause la notion d'homicide involontaire. Notre objectif est de le voir évoluer, comme dans d'autres pays, à l'image de l'Italie, où a été créée la notion d'homicide routier. Nous souhaiterions également voir les peines véritablement appliquées. »

Seconde ambition majeure des participants à ce congrès européen, « voir le système d'aide aux victimes révisé avec la mise en place d'une aide immédiate pour les familles. »

Dernier volet, celui des mesures liées à la sécurité, mais aussi à la prévention routière.

Lors de ces deux journées, un rassemblement en hommage aux victimes de la route aura lieu le jeudi 26 avril à 18 heures, place d'Allier à Moulins afin de venir en aide aux familles de victimes de la route bien souvent isolées.


LA MONTAGNE

Associations présentes

2 ème Congrès de Moulins

Communiqué de Presse

Communiqué de presse

2ème Congrès européen d’associations de défense des Victimes de la route et de prévention aux risques routiers.


Après le succès du 1 er Congrès de Moulins le 29 octobre 2016, les associations françaises et italiennes d’aide aux victimes de la route et de prévention aux risques routiers ont décidé de se rassembler à nouveau afin de proposer différentes mesures pour lutter contre la délinquance routière.


Ce deuxième Congrès aura lieu à MOULINS (03), à la Maison des Associations, 3 Impasse Dieudonné Costes, le jeudi 26 avril  2018 de 9h à 17h30 et le vendredi 27 avril de 8h30 à midi.

Quatre groupes de travail seront constitués, chacun d’eux abordant un sujet important :

  • Justice et législation
  • Aide immédiate aux familles
  • Indemnisation et préjudices
  • Prévention et sécurité routière

Un rassemblement en hommage aux victimes de la route aura lieu le jeudi 26 avril à 18h, place d’Allier à Moulins afin de venir en aide aux familles de victimes de la route bien souvent isolées.


De nombreuses personnalités de l’Allier, élus et députés ainsi que des représentants de l’Etat (Ministère de la Justice, Préfecture de l’Allier, Prévention routière de l’Allier, France Victimes) seront également présents et travailleront en partenariat avec les associations de victimes de la route. 

L'association gardoise Charlotte Mathieu Adam sera présente, entre autres, à ce congrès, rendez-vous important pour la défense des victimes de la délinquance routière.

Contact : stéphane LANDAIS, Président 

site internet de l'association

Tel : 07 70 15 98 39

mail : contact@charlotte-mathieu-adam.org

24 Octobre 2017 Rencontre au Ministère de la Justice

Madame Pelsez déléguée interministérielle à l'aide aux victimes

Rendez-vous important et constructif hier, de notre association  au ministère de la justice avec Elizabeth Pelsez, déléguée interministérielle pour l'aide aux victimes, Mr Rachid Azizi, du ministère de l'intérieur, et mme Andree Grandfils ministère de la justice.


A l'initiative et en présence de Christine Jans, organisatrice du congrès européen en 2016 de Moulins des associations de victimes de la route, et responsable de l'antenne de notre association dans le gard et la lozère, et son mari Yves. Avec d'autres membres de l'association collectif justice pour les victimes de la route, et de l'association le Challenge pour Owen.

Et au nom des associations de victimes de la route présentes à Moulins en 2016.

Ce fut une rencontre constructive où nous avons pu évoquer les points suivants :

- aide aux victimes de la route : la demande de mise en place de cellules d'aide activées dès le drame, déclenchées automatiquement par les forces de l'ordre, mieux former ces mêmes forces de l'ordre à la première prise en charge des victimes,  prise en considération des besoins des victimes de la route au même titre que celles d'actes de terrorisme et de catastrophe.

Améliorer le fonctionnement des associations d'aide aux victimes gérées par l'état, et l'interface avec les associations de victimes de la route,déclencher une aide financière d'urgence pour les victimes.



-Pénal : classements sans suite, obsolescence d'un article du code pénal plus du tout en phase avec la réalité criminelle de certains comportements, suppression des remises de peines, appliquer des peines plus sévères que celles prononcées, avancée en parallèle de la législation étrangère (Royaume-Uni, Italie) qui elle n'hésite pas à modifier ses lois et sanctionner plus durement, mieux considérer les victimes lors des audiences au tribunal, obligation de rechercher tous les responsables (causalité indirecte), obligation de nommer des juges d'instructions lors d'accidents graves ou mortels, créer des audiences spécifiques aux drames de la route, encadrer  les délais d'instruction (anormalement trop longs ou trop courts). obligation des magistrats à plus d'empathie envers les victimes lors de l'annonce des jugements (formation à l'école de magistrature)

Madame Pelsez et ses collaborateurs ont répondu à chacune de ces questions et ont promis de les étudier sérieusement.

Madame la déléguée rencontrera Madame Bellobet, ministre de la justice le 20 novembre prochain et évoquera les points au pénal avec elle.

Il serait utopique de penser que toutes nos propositions seront acceptées et que les problèmes auxquels les victimes de la route sont confrontés, seront réglés rapidement.

Mais l'accueil qui nous a été réservé et la considération de la déléguée à notre égard est un grand pas dans le chemin qui nous mènera au bout du combat. 

Encore merci à Christine, et aux autres membres des associations présentes.

Tuer sur la route en étant ivre et drogué ne constitue qu’un homicide involontaire

Le monde 22/06/16

Sans titreDans la nuit du 22 au 23 décembre 2012, Lhoussain Oulkouch, 34 ans, ivre et drogué,  renversait une jeune fille qui traversait la rue, Charlotte Landais. Sous la violence du choc, elle était projetée douze mètres plus loin. Le chauffard prenait la fuite, mais il était interpellé quelques heures plus tard. Il indiquait avoir cru « heurter une poubelle ». 

La jeune fille mourait pendant son transport à l’hôpital.

Le 2 janvier 2014, le tribunal correctionnel de Montpellier condamnait Lhoussain Oulkouch à six ans de prison pour « homicide involontaire aggravé par plusieurs circonstances, à savoir la violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence et de sécurité, la conduite d’un véhicule après usage de stupéfiants, la conduite sans permis et le délit de fuite ».

Le jour même, les parents de Charlotte Landais avaient organisé une marche blanche pour protester contre le fait que l’affaire soit jugée par un tribunal correctionnel, et non par une cour d’assises. Ils faisaient appel de la décision, en demandant que les faits reprochés à M. Oulkouch, qualifiés d’homicide involontaire aggravé, ce qui constitue un délit, soient requalifiés en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », ce qui constitue un crime.

La cour d’appel Montpellier refusait, aux motifs que, « si l’excès de vitesse, l’imprégnation alcoolique et l’absorption de stupéfiants sont caractérisés, il ne résulte d’aucun élément du dossier que le prévenu ait eu l’intention de causer des violences à Charlotte Landais« . Pour la cour, le comportement du prévenu n’était pas « volontairement dirigé contre Charlotte Landais, qu’il ne connaissait pas, ou contre quiconque« ; « Ce sont des fautes caractérisées de conduite qui sont à l’origine de l’accident mortel et non une quelconque intention de sa part d’attenter à l’intégrité d’autrui. »  

La cour d’appel jugeait que « la multiplicité des circonstances aggravantes ne saurait aboutir à la transformation d’un délit (…) en un crime,  où la volonté de porter atteinte à autrui est délibérée même si ce n’est pas la mort qui a été souhaitée ». Elle confirmait la condamnation de première instance, le 5 février 2015.

M. Landais s’est pourvu en cassation.
Son avocat, Me Nicolas Boullez,  a fait valoir que « le prévenu a bu et a consommé volontairement des stupéfiants avant de prendre le volant pour conduire à vitesse excessive au volant d’un véhicule devenu une arme par destination ;
qu’un tel comportement est un acte intentionnel de nature à impressionner vivement les autres conducteurs et les piétons, et n’a pu être adopté qu’avec la conscience du caractère prévisible du dommage » .
Il a assuré que la cour d’appel avait violé les articles 222-7 et 222-8 10 du code pénal, « en se contentant d’affirmer que le comportement du prévenu ne pouvait, en soi, être défini comme violence au sens pénal strict du terme en raison notamment de l’absence d’intention d’attenter à l’intégrité d’autrui ».

La Cour de cassation a rejeté son pourvoi, mercredi 22 juin, en jugeant que l’arrêt attaqué « n’encourait pas la censure ». (No  15-81725)

Me Boullez relève toutefois que la Cour n’a pas déclaré son pourvoi irrecevable, « ce qui était systématiquement le cas auparavant ». « Cela signifie que les parties civiles ont désormais leur mot à dire sur la requalification des faits, si elles se pourvoient en cassation, alors que cela relevait jusqu’à présent du monopole exclusif du parquet. »

source : Le Monde 

Berlin: perpétuité pour un «rodéo» mortel

Par Le Figaro.fr avec AFP : 27/02/2017

Deux hommes ont été condamnés à perpétuité pour "meurtre aggravé" aujourd'hui pour avoir tué un automobiliste de 69 ans en faisant la course sur une artère de Berlin, un verdict inhabituel pour ce type de faits. Marvin N., 25 ans, et Hamdi H., 28 ans, ont été reconnus coupables de "meurtre aggravé", crime suprême du droit allemand synonyme de perpétuité, soit 15 ans de prison incompressibles avant de pouvoir demander une libération conditionnelle.

Dans la nuit du 31 janvier au 1er février 2016, ils s'étaient lancé dans une course sur le Kurfürstendamm, artère commerçante et très touristique de la capitale allemande, grillant une série de feux rouges et atteignant les 160 km/h en pleine ville. Ignorant une nouvelle fois un feu rouge, Hamdi H. avait violemment percuté par la gauche une voiture qui venait de passer au feu vert, tuant son conducteur de 69 ans.

Le parquet avait estimé que les deux hommes n'avaient tenu aucun compte des risques mortels que leur équipée faisait courir à des tiers, même s'ils n'avaient pas délibérément voulu tuer. L'accusation avait donc requis une condamnation pour "meurtre aggravé", qualification inédite pour ce type de faits. Le verdict est encore susceptible d'appel. La défense avait de son côté plaidé "l'homicide involontaire" pour Hamdi H. et la simple "conduite dangereuse" pour Marvin N., qui n'est pas directement impliqué dans la collision.

» Lire aussi - France : le nombre de morts sur les routes toujours en hausse

Parallèlement, le gouvernement a indiqué aujourd'hui préparer un projet de loi pour transformer en délit la participation ou l'organisation de "courses illégales", actuellement considérée comme une contravention quand elle ne fait ni mort ni blessé. La peine maximale pour cette infraction "passera à dix ans d'emprisonnement. Le permis de conduire pourra être retiré et le véhicule confisqué", a précisé un porte-parole du ministère des Transports lors d'une conférence de presse régulière.

Le Figaro.fr avec AFP

Premier Congrès Européen réunissant les Associations de Victimes de Violences routières / MOULINS/ 29 Octobre 2016

Vidéo Premier Congrès Européen réunissant les Associations de Victimes de Violences routières / MOULINS/ 29 Octobre 2016

Parce qu'il est temps d'unir nos forces et nos compétences pour rétablir le rapport de force dans un combat qui nécessite la cohésion et l'unité pour se faire entendre.

Parce qu'il est temps que les pouvoirs publics entendent les oubliés d'un drame national qui ôte la vie de milliers d'innocents chaque année : le drame de la mortalité routière.

Parce que toutes les associations ont mis ce jour là sur la table les mêmes constats :

Parodie de Justice inexistante et bâclée, procès transformés en représentations théâtrales signifiant la double peine pour les familles de victimes.

Des peines prononcées à des années lumières des peines encourues, découlant d'un article du code pénal "fourre tout " qui mêle avec non-sens les notions d'accident et de crime de la route.

L'impossibilité pour les familles de victimes de faire appel au pénal car c'est le chauffard qui a le dernier mot si le procureur en décide ainsi.

L'absence de soutien psychologique et de prise en charge des victimes directes et indirectes au moment du drame : 3000 morts par an, des dizaines de milliers de victimes par ricochet ignorées par l'Etat.

Et pour couronner le tout et enfoncer un peu plus les victimes : le jeu macabre des compagnies d'assurances visant à minimiser le coût de la vie humaine en proposant, au delà des délais, des indemnisations indécentes, dans des procédures civiles ou l'on vous fait comprendre que finalement "votre enfant vaut ça et il faut vous en contenter car c'est déjà pas mal "

Voilà ce que nous subissons, ce contre quoi il faut se battre tous les jours lorsqu'on est victime directe ou indirecte de la route.

Nous remercions Christine Jans et Yves son époux parfaits organisateurs de ce Congrès, les différents médias qui ont évoqué de cette journée, toutes les associations présentes, les personnes qui nous aident et soutiennent, la Mairie de Moulins, les personnes qui ont témoigné et tous ceux et celles qui ont pris des photos, des vidéos et proposé ce montage vidéo résumant bien notre action commune.

Un grand moment de partage, d'écoute, où chaque association a pu présenter ses idées mises en commun dans différents ateliers pour avancer dans ce combat.

Une belle preuve que l'union fait la force !

Nos revendications sont prêtes, il va falloir que nos chers politiques avides de pouvoir les entendent :

Comment nos gouvernants peuvent-ils continuer à vivre sereinement avec ce qu'ils nous font subir moralement et matériellement ????

"Justice au XXIe siècle": les associations de sécurité routière mitigées

Le Point

Les associations de sécurité routière se montrent mitigées sur la loi "Justice au XXIe siècle" adoptée mercredi, déplorant unanimement la suppression du passage devant un tribunal pour un premier défaut de permis ou d'assurance.

L'autre mesure phare de sécurité routière obligera un patron à identifier un salarié pris en infraction avec un véhicule d'entreprise, sous peine d'amende.

Si cette dernière mesure suscite des divergences, l'instauration d'une amende forfaitaire délictuelle pour une première infraction de défaut de permis de conduire ou d'assurance, sans passer devant un tribunal, fait une rare unanimité.

"Passer au tribunal, ça marque les esprits. Cette mesure est d'autant plus insupportable dans le contexte actuel (de hausse du nombre de morts depuis 2014, ndlr). C'est se moquer des gens qui travaillent à améliorer les choses", peste la présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon, qui juge pourtant la loi "globalement utile".

"C'est dommageable", déplore Anne Lavaud, déléguée générale de l'association Prévention routière: "Le passage devant le tribunal s'accompagnait d'actions de prévention. En industrialisant ce délit, on gomme tout l'aspect préventif."

L'association 40 millions d'automobilistes considère également cette mesure, destinée à désengorger les tribunaux, comme un "mauvais signal". "Ça donne aux gens l'impression d'un assouplissement de la règle. Symboliquement, le tribunal c'est important. On supprime la prise de responsabilité qu'il y avait en passant au tribunal", explique son délégué général Pierre Chasseray.

"Cette mesure donne l'impression d'un système +tout pour l'argent+", ajoute-t-il, en fustigeant également l'obligation pour un patron d'identifier -de "dénoncer" selon lui- un salarié pris en infraction au volant d'un véhicule d'entreprise afin de permettre un retrait de points. S'il ne le fait pas, le chef d'entreprise paiera une amende allant de 90 à 1.875 euros.

"Un patron dénoncera deux, trois fois mais quand son meilleur commercial viendra lui dire +Si vous me dénoncez, je perds mon permis+, il paiera l'amende (...) Ca apporte grand-chose à part faire tourner la tirelire de la sécurité routière", estime-t-il.

Pour Anne Lavaud, "c'est une bonne mesure car elle ramène tout le monde à égalité devant la loi". "Il ne s'agit pas d'organiser une délation mais de faire prendre conscience aux chefs d'entreprise des risques et de leurs responsabilités vis-à-vis des salariés", estime-t-elle.

Parmi les autres mesures, le champ de la vidéo-verbalisation, utilisé pour le non-respect des feux tricolores ou des stops, est étendu au non-port du casque ou de la ceinture et à l'usage du téléphone portable.

"Cette nouvelle sanction automatique complique la possibilité de contester l'infraction", regrette Pierre Chasseray. Pour Chantal Perrichon, "ce n'est pas une mauvaise chose face au laxisme ambiant que constatent les automobilistes, avec des contrôles peu nombreux et pas toujours suivis d'effets".

12/10/2016 19:24:56 -  Paris, 12 oct 2016 (AFP) -  © 2016 AFP

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO Une femme au volant, téléphone à la main, une attitude dangereuse.

À ceux qui consentent au massacre sur la route

Article de Jehanne Collard Avocate spécialisée dans la défense des victimes de la route, ex-présidente de la Fondation Anne-Cellier contre l'insécurité routière

 

Les faits sont là, têtus, sanglants. 335 personnes ont trouvé la mort sur nos routes, le mois dernier. Le massacre quotidien a fait 78 victimes de plus que l'an dernier. Le deuil, le malheur ont bondi de 30 %. Une hausse vertigineuse. Depuis le début de l'année, 2.558 personnes, déjà, ont péri. Et vingt mille autres garderont de leur accident des séquelles définitives.

Les faits sont là, consternants, alarmants. La mort, la violence triomphent. 2016 sera pire que 2015 avec ces 3.500 morts. Pourtant le bilan de l'an dernier était déjà désastreux. Comme celui de l'année 2014, l'année cauchemar, celle où la courbe des victimes a commencé à s'inverser. Trois années d'augmentation continue des victimes de la route : on n'avait pas vu cela depuis 35 ans ! La catastrophe humanitaire est inédite, désastreuse pour un gouvernement qui s'était engagé à passer sous le seuil de 2.000 morts en 2020.

Des mesures fortes, suivies d'une application rapide, sont capables de modifier le comportement des conducteurs.

Le pire, c'est que cette catastrophe était parfaitement évitable. Si nos gouvernements nationaux sont souvent démunis devant les effets de la mondialisation, la hausse du chômage ou les dérèglements climatiques, ils restent parfaitement capables de maitriser la sécurité routière. Les connaissances scientifiques, les experts, les remèdes existent. L'expérience aussi. En 1972-73, le gouvernement de Jacques Chaban Delmas a imposé deux mesures impopulaires : la vitesse limite à 90 km/h et la ceinture de sécurité. Des milliers de vies ont été sauvées. En 2002, le président Jacques Chirac a voulu le contrôle radar et les contraventions automatiques. Dans les cinq ans qui ont suivi, le nombre de victimes a été divisé par deux.

Des mesures fortes, suivies d'une application rapide, sont capables de modifier le comportement des conducteurs. Nos gouvernements successifs ont hélas oublié cette leçon. Ils ont cru la bataille terminée, négligé tous les signaux d'alertes. Dès 2008, on savait que les radars fixes et signalés montraient leurs limites. Il fallait enlever les panneaux, combattre les détecteurs pirates, l'information parallèle sur les réseaux sociaux. Les ministres de M. Sarkozy ont reculé.

On a laissé notre système de répression devenir celui d'une république bananière.

Dès 2010, une étude internationale démontrait que les progrès électroniques et informatiques des voitures n'étaient responsables que de 11% des vies sauvées. Vaincre la mort sur la route supposait donc qu'on maintienne la pression sur le comportement des conducteurs. On n'a rien fait. En 2012, un rapport de l'Inspection générale de l'administration établissait que 46 % des excès de vitesse constatés restaient impunis, que plus d'un million de contraventions adressées à des entreprises ou des administrations n'avait jamais débouché sur des retraits de points. On a enterré le rapport. D'autres études ont montré que les sanctions ne suivaient pas pour plus de la moitié des conducteurs pris en état alcoolique ou sous l'emprise de la drogue. On n'a rien fait. On a laissé notre système de répression devenir celui d'une république bananière.

Lorsque, lassés d'un tel aveuglement, deux des meilleurs experts ont démissionné du Conseil national de la sécurité routière, on n'a pas réagi. Quand un rapport d'inspection a dénoncé l'enlisement de la gestion de la sécurité routière, la perte de son caractère interministériel, son manque de moyens, on n'a rien fait.

Tous les indicateurs sont passés au rouge.

Dès 2014, tous les indicateurs sont passés au rouge : vitesse moyenne, conduite sous drogue et sous alcool, délits de fuite. Profitant du laxisme ambiant, les conducteurs partaient à la dérive. On a encore fermé les yeux.

Lorsque devant la hausse continue des victimes de la route, le ministre de l'intérieur, M. Bernard Cazeneuve, se décide enfin, le 2 octobre 2015, à convoquer un Conseil interministériel en sommeil depuis plus de quatre ans, c'est pour accoucher d'un catalogue de décisions aussi long que flou. Mesures trop tardives parce que trop lentes à mettre en œuvre, projets d'implantation de radars sans calendrier, expérimentation de limitation de vitesse sur une dizaine de kilomètres et sans bilan annoncé : rien qui ne réponde à l'urgence. Aucune mesure forte, d'application immédiate, qui soit en mesure de ramener les conducteurs au respect de la loi. Un an plus tard, le désastre annoncé est là et il restera longtemps dans les annales de l'incurie politique.

"Il n'est pas de consentement à un tel massacre". On prête cette phrase magnifique au général De Gaulle face aux hésitations de son premier ministre, Georges Pompidou, dans la lutte contre l'insécurité routière. Les gouvernements successifs de Nicolas Sarkozy et de François Hollande ont hélas consenti au massacre. Ils savaient et ils n'ont rien fait.

Pourquoi ? Ont-ils cru à une baisse automatique et magique des victimes comme d'autres au retour de la croissance ? Pensaient-ils au contraire, en dépit des exemples étrangers que la mort sur la route est inéluctable, qu'on ne peut pas dépasser une sorte de plafond de verre en matière de sécurité routière ? Mais alors pourquoi Manuel Valls a-t-il promis de descendre au-dessous de 2.000 morts par an ? Nos hommes politiques ont-ils craint le poids électoral de ces défenseurs auto-proclamés des conducteurs ? Mais comment prendre au sérieux ces officines télécommandées idéologiquement par le Front National qui ne cesse de réclamer la fin des radars et l'abandon du permis à point, mesures authentiquement criminelles qu'on ne dénonce pas suffisamment.

Nos dirigeants sont-ils pusillanimes ou simplement indifférents ? Peut-être ont-ils été trop épargnés par le malheur. Sans doute n'ont-ils pas connu l'absurdité d'une disparition dans un fracas de tôles, le poids d'un handicap à vie ? Je souhaite qu'ils prennent un jour le temps de visiter un de ces centres, partout en France, où l'on peut rencontrer des gosses en coma végétatif, une jeunesse mutilée, paralysée, décérébrée par la violence routière.

Si ce terrible spectacle ne les change pas, qu'ils redoutent alors les questions qu'on ne manquera pas de leur poser un jour. Si on avait réagi en temps utile, poursuivi les efforts engagés sous le mandat de Jacques Chirac, on aurait sauvé plus de 700 vies cette année. Que répondront nos gouvernants aux familles de ces 700 victimes de leur incurie ?

Source : LES BLOGS - LE HUFFINGTON POST EN ASSOCIATION avec le groupe LE MONDE

Des gendarmes participent à une opération de contrôle, le 22 juillet 2016 au péage de Beaumont, près de Moineville (Meurthe-et-Moselle). (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Sécurité routière : le nombre de morts sur les routes a augmenté de 30,4% en septembre

Selon les statistiques de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 335 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine.

Le nombre de morts sur les routes a bondi de 30,4% en septembre par rapport au même mois de l'année 2015, indique la Sécurité routière, vendredi 7 octobre. Selon les statistiques provisoires de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 335 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en septembre 2016, contre 257 en septembre 2015. Soit 78 personnes tuées en plus.

La mortalité sur les routes en hausse cette année

D'après le ministère de l'Intérieur, il faut prendre en compte le fait que le mois de septembre 2015 avait été exceptionnel et avait connu une baisse très forte du nombre de personnes tuées sur les routes. Sur les neuf premiers mois de l’année, le nombre de personnes tuées est désormais supérieur de 3,1% aux neuf mois correspondants de l’année précédente, soit 76 décès supplémentaires, alors que le volume d’accidents reste en baisse (-0,8%).

franceinfo avec AFP France Télévisions

L'invité de 7h50 France Bleu Hérault : Le coup de gueule de Christophe Barret, procureur de la République de Montpellier

 

 

Christophe Barret, le procureur de la République de Montpellier dénonce le manque de magistrats au parquet de Montpellier, il estime qu'il manque huit magistrats au parquet de Montpellier.

"Nous sommes 14, il en faudrait 22 pour faire face à toutes les affaires que le parquet de Montpellier a à gérer."

radars le 9 janvier 2004 sur le boulevard périphérique parisien à hauteur de la porte de Brancion afp.com / JOEL  SAGET

Radars: informer de leur localisation n'est pas interdite tranche la Cour de cassation

Toulouse - La Cour de cassation a confirmé la relaxe générale de membres d'un groupe Facebook antiradars, établissant une importante jurisprudence qui stipule dorénavant "clairement" qu'informer de la localisation de radars n'est pas interdit, a indiqué mercredi l'avocat des prévenus.

 

Le code de la route "ne prohibe pas le fait d'avertir ou d'informer de la localisation d'appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation des infractions à la législation ou à la réglementation de la circulation routière", écrit la Cour dans son arrêt rendu mardi, dont l'AFP a obtenu une copie. 

Est "uniquement" interdit "l'usage des dispositifs ou produits de nature ou présentés comme étant de nature à déceler la présence ou perturber le fonctionnement d'appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation" de ces infractions, ajoute l'arrêt. 

La Cour de cassation rejette ainsi le pourvoi qu'avait formé le parquet après la relaxe en appel, il y a un an, de douze membres d'un groupe Facebook qui donnait la localisation de radars en Aveyron. 

"Aujourd'hui, on peut clairement affirmer qu'on a le droit de publier la localisation de radars, dès lors qu'il ne s'agit pas d'un dispositif", comme un détecteur de radars, a réagi auprès de l'AFP Rémy Josseaume, spécialiste parisien du droit routier qui défendait les prévenus. 

"La jurisprudence est établie. Elle est claire et précise. Cela met fin à une hypocrisie incroyable", a-t-il ajouté, évoquant les nombreux sites "comme celui du magazine AutoPlus" qui donnent la liste des radars et, de l'autre, les membres de ce groupe Facebook qui avaient été condamnés, en première instance à Rodez en septembre 2014, à un mois de suspension de permis de conduire. 

"C'est une très bonne nouvelle pour les usagers de la route", a réagi Mathieu Chané, cofondateur du groupe incriminé, aujourd'hui fermé. 

"Le citoyen lambda peut maintenant donner la localisation des radars, tout comme les entreprises privées", a-t-il dit, évoquant les systèmes d'aide à la conduite qui avertissent de "zones dangereuses", un euphémisme signalant la possible présence d'un radar, tout en étant légaux. 

Le Conseil d'État a autorisé en 2013 ces boîtiers de "solutions d'aide à la conduite". L'utilisation des détecteurs de radars est en revanche passible d'une amende de 1.500 euros et d'un retrait de six points sur le permis. 

Jehanne Collard, avocate engagée pour la défense des droits des victimes des accidents de la route, a dit "déplorer qu'on donne raison aux adversaires de la politique de sécurité routière". 

"Certes, le texte du code de la route qui visait les détecteurs de radars n'est pas adapté aux réseaux sociaux. Il n'empêche que chaque jour des automobilistes, des piétons, des cyclistes meurent parce que d'autres ne respectent pas les limitations de vitesse. J'ai peur que cet épisode peu glorieux renforce le discours bête et haineux de toutes ces associations qui défendent la liberté d'enfreindre la loi, d'appuyer sur l'accélérateur au mépris de la vie des autres", a-t-elle ajouté. 

Source : l'express par AFP

Les angles morts de la sécurité routière

LA CROIX - Emmanuelle Réju

Déficit d’attention, vieillissement de la population, consommation de stupéfiants…

Ces phénomènes encore mal connus pourraient expliquer en partie les mauvais résultats de la sécurité routière.




ZOOM  

Le nombre de morts sur les routes continue d’augmenter. / Julio Pelaez/Photopqr/Le Républicain Lorrain

Des messages inédits ont fleuri sur la route des vacances. « Celui qui conduit, c’est celui qui ne joue pas ». En ligne de mire : la chasse au Pokémon sur le smartphone, devenu sport planétaire pendant les vacances d’été. « Le Pokémon, c’est l’arbre qui cache la forêt », souligne le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, qui vient de lancer une campagne audiovisuelle sur les risques du téléphone au volant.



L’été s’achève sur un bilan plus que mitigé. Après douze années de baisse consécutives, la mortalité routière est repartie à la hausse depuis 2014. L’année 2016 s’annonce aussi médiocre que les précédentes, le nombre de morts ayant augmenté de 1,5 % sur les sept premiers mois de l’année. « Cette inversion de la courbe s’observe aussi dans des pays comparables aux nôtres, comme l’Allemagne et l’Espagne », souligne Emmanuel Barbe. Et reste encore largement inexpliquée.

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Certes, les pouvoirs publics ont pu constater un relâchement des comportements. Les vitesses moyennes pratiquées augmentent, le port de la ceinture n’est pas encore une évidence pour tout le monde et la lutte contre l’alcool au volant reste un combat de longue haleine.

Mais ces facteurs de risques traditionnels – bien connus car facilement contrôlables – n’expliquent pas tout. L’individu hyperconnecté, qui dans certains cas peut développer une véritable addiction à son téléphone intelligent, intéresse de plus en plus les chercheurs et les pouvoirs publics.

Augmentation du nombre d’usagers vulnérables

« Le contexte a beaucoup évolué ces dernières années, souligne Joël Yerpez, directeur au département transport, santé, sécurité de l’Institut français des sciences et technologies des transports (Ifsttar). Il y a de plus en plus de gens connectés, qu’ils soient automobilistes, piétons ou cyclistes. Paradoxalement, les nouveaux aménagements urbains, de plus en plus complexes, multiplient les zones d’échange entre tous ces usagers et nécessiteraient que l’on soit beaucoup plus vigilant ».

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Par ailleurs, les encouragements à se déplacer à vélo ou en marchant augmentent le nombre d’usagers vulnérables que sont les piétons et les cyclistes. Le tout dans un contexte général de vieillissement de la population.« Cette population, tout aussi connectée que les plus jeunes, est plus fragile physiquement », rappelle Joël Yerpez.

Les problèmes de l’inattention et des médicaments

« L’inattention au volant est un domaine d’avenir pour la recherche, renchérit Emmanuel Lagarde, directeur de recherches à l’Inserm. Et pas seulement à cause du téléphone mobile ». Des études récentes ont montré que des personnes s’abandonnaient à des formes de rêve éveillé plus fréquemment et plus profondément que d’autres. Et qu’elles avaient de ce fait plus d’accidents.« Cette forme d’inattention peut être propre à la personne ou conjoncturelle,précise le chercheur. Par exemple, les périodes de divorce sont très propices aux accidents ».

La prise de médicaments, et notamment de somnifères de la classe des benzodiazépines, suscite elle aussi de plus en plus d’inquiétudes. « Pris la veille au soir, ces somnifères ont un effet non négligeable sur la conduite le lendemain »,assure Catherine Berthelon, qui a mené des études expérimentales dans le laboratoire de l’Ifsttar de Salon-de-ProvenceEt ce, alors que « le vieillissement et la féminisation des conducteurs augmentent le nombre de conducteurs sous l’emprise de ces benzodiazépines », constate Emmanuel Lagarde.

De nouveaux contrôles de stupéfiants

Enfin, un facteur de risque longtemps sous-estimé, faute là encore de pouvoir être contrôlé, pourrait bien surgir dans l’actualité dans les prochains mois : la conduite sous l’emprise de stupéfiants. Jusqu’à présent, leur recherche chez les conducteurs lors de contrôles aléatoires était peu pratiquée, car trop coûteuse et chronophage pour les forces de l’ordre. En cas de premier test salivaire positif, le conducteur devait être théoriquement escorté à l’hôpital par les forces de l’ordre pour une prise de sang destinée à confirmer le diagnostic.

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De nouvelles techniques permettent désormais de prouver (ou non) l’usage de stupéfiant par un deuxième test salivaire effectué immédiatement par les forces de l’ordre. Expérimenté pendant six mois, ce nouveau dispositif est sur le point d’être généralisé. Les décrets et arrêtés organisant ces contrôles viennent de paraître. « Il est probable que le phénomène de conduite sous l’emprise de stupéfiants émerge à la lumière de ces nouveaux contrôles », pronostique Emmanuel Barbe.

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La route en chiffres

Le nombre de morts sur les routes, reparti à la hausse en 2014 pour la première fois après douze ans de baisse, a de nouveau augmenté en 2015 (3 464 tués, + 2,4 % par rapport à l’année précédente).

Téléphoner au volant multiplie par trois le risque d’accident et rédiger un message au volant multiplie le risque d’accident par 23. Près d’un accident corporel sur dix est lié à l’utilisation d’un téléphone portable en conduisant.

L’utilisation ou la manipulation d’un téléphone portable par un conducteur est punie d’une amende de 135 € et d’un retrait de trois points du permis de conduire.

Emmanuelle Réju
Si le pictogramme est rouge, il  est formellement déconseillé de prendre le volant  GILE MICHEL/SIPA

Si vous prenez ces médicaments, vous ne devriez pas conduire !

DANGER – Une étude révèle que les pictogrammes colorés figurant sur les emballages et les notices de certains médicaments n’ont pas permis de réduire le nombre d’accidents de la route liés à leur utilisation. Petit rappel de ceux qui peuvent affecter vos capacités de conduite.

 

Photo:

metronews - JULIE BERNICHAN

La présence dans tous les véhicules d'un gilet de sécurité et d'un triangle de pré-signalisation est obligatoire depuis le 1er juillet 2008. Photo L'Alsace/J-F.F

Un automobiliste sur deux déjà confronté à un accident de la route

LE PROGRES.fr : SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Une enquête publiée ce mardi sur l'accidentalité au volant révèle que plus d'un automobiliste sur deux (57%) a déjà été confronté à un accident de la route. Un sur dix (13%) affirme également s’être déjà retrouvé prisonnier de l’habitacle d’un véhicule, ou connaître quelqu'un à qui cela est arrivé.

 

L’association « 40 millions d’automobilistes » publie ce mardi les résultats d’un sondage portant sur l'accidentalité au volant (1). Il révèle qu’un automobiliste sur deux (57%) a déjà été confronté à un accident de la route et 4 sur 10 ont déjà été témoins ou victimes d’un accident grave.

On apprend aussi qu'un automobiliste sur cinq a déjà porté secours à une victime d’un accident grave. La présence dans tous les véhicules d'un gilet de sécurité et d'un triangle de pré-signalisation est obligatoire depuis le 1er juillet 2008.

4% des Français sans ceinture

13% des automobilistes interrogés ont également affirmé s’être déjà retrouvés prisonniers de l’habitacle d’un véhicule, ou connaître quelqu'un à qui cela est arrivé. C'est d'ailleurs une crainte pour 4 personnes interrogées sur 10, en cas d'accident de la route ou de sinistre.

Par ailleurs, malgré la mesure d’obligation et l’efficacité prouvée du port de la ceinture de sécurité dans la réduction de la gravité des conséquences des accidents de la route, les Français sont encore 4 % à ne pas mettre systématiquement leur ceinture. En France, en 2015, 10 % des tués de la route n’avaient pas leur ceinture.

A ce sujet, plus d’un automobiliste sur 10 déclare dans le sondage que sa ceinture de sécurité s’est déjà bloquée, l’empêchant de sortir de l’habitacle.

 

(1) L’enquête de perception "Accidentalité et dispositifs de sécurité au volant" a été menée par « 40 millions d’automobilistes » auprès de 8 742 Français âgés de 18 ans et plus, usagers réguliers d’un véhicule automobile, entre le 25 juin et le 19 juillet 2016.

Source : LE PROGRES.fr FRANCE/MONDE

Au moins 29 personnes décédées sur les routes du Languedoc-Roussillon en juillet

France 3 Languedoc Roussillon : 01/08/2016

Le Languedoc-Roussillon et l'Aveyron ont été particulièrement meurtriers en ce premier mois de vacances estivales. Selon un décompte de Midi-Libre, au moins une personne part jour aurait été victime de la route. C'est plus qu'en 2015 à la même période. 

  
Voiture de patrouille illustration © Maxppp

© Maxppp Voiture de patrouille illustration

L'été, les mois de juillet et août notamment, c'est un cinquième des morts sur les routes parce qu'il y a un trafic extrêmement important. Nous sommes dans une période où la vigilance s'impose absolument".

Cette phrase, Bernard Cazeneuve l'a prononcée au mois de juin déjà. Le ministre de l'Intérieur n'était pas très optimiste face aux chiffres. Il se trouve que le mois de juillet n'a pas non plus de quoi ravir.

Entre le Languedoc-Roussillon et l'Aveyron, on a décompté au moins 32 morts, soit une victime de la route tous les jours du mois. Seulement 26 étaient observés pour cette période en 2015.

Parmi les plus violents, un choc frontal entre deux véhicules a causé la mort de deux personnes le 27 juillet dernier à Meynes. Un accident télescopée avait aussi fait 3 mortset 9 blessés. Deux motards sont décédés le 10 juillet à Frontignan.

Si aucun département de la région n'a été épargné, dans le Gard, le chiffre totalisant les accidents mortels de la route sur le début d'année 2016 était en baisse.

Par Cathy Dogon

TV SUD

JT19 20 Gard

JT 1920

Reportage BFM

Actualités

  • Congrès européen à Moulins, jeudi et vendredi 26/27 avril

    Violence routière

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  • Associations présentes

    2 ème Congrès de Moulins

    Communiqué de Presse

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  • 24 Octobre 2017 Rencontre au Ministère de la Justice

    Madame Pelsez déléguée interministérielle à l'aide aux victimes

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  • BAROMETRE ONISR AVRIL 2017

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  • Tuer sur la route en étant ivre et drogué ne constitue qu’un homicide involontaire

    Le monde 22/06/16

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