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Béziers : trois ans de prison pour avoir foncé sur les gendarmes

La nuit de la Saint-Sylvestre, le chauffard, sans permis et ivre, a forcé des barrages de gendarmerie à l'entrée de Béziers. Le tribunal l'a condamné à trois années de détention et il sera ensuite expulsé du territoire français.

Un homme de quarante ans a été condamné, lundi, par le tribunal de Béziers pour avoir forcé, jeudi, à deux reprises des barrages de gendarmerie. Lors de l'audience les magistrats sont allés au delà des réquisitions du parquet qui avait demandé une année de détention. L'homme a été placé sous mandat de dépôt pour trois ans. A l'issue de sa condamnation il sera définitivement expulsé de France.

Tout débute à 5 h du matin, jeudi 1er janvier. Un conducteur avec trois passagers à bord de sa voiture force un premier barrage au rond-point du camp des gens du voyage sur la départementale 909 qui va de Bédarieux à Béziers. Un second dispositif a été installé avant le rond-point de Mercorent pour stopper tous les chauffards qui prennent la fuite lors de contrôle routier. Les militaires engagés sur le terrain ont quelques secondes pour réagir. Une herse est installée et les militaires attendent arme au poing le véhicule qui leur fonce dessus. 

Il s'écarte pour éviter le choc

Le chef d'escadron Ropital, commandant la compagnie de gendarmerie de Béziers, se poste devant le véhicule pour que ce dernier s'arrête. Il n'en sera rien et le militaire aura juste le temps de s'écarter pour éviter le choc. La voiture va poursuivre sa course, roues crevées,  jusqu'à la rocade nord et le conducteur prendra la fuite à pied alors que les militaires se sont lancés à sa poursuite. Il sera repéré dans un fossé par le chien et sera interpellé.

Déjà connu de la justice

Le mis en cause est bien connu de la justice pour des délits routiers. Il a aussi été condamné à huit ans de prison pour trafic de stupéfiants et il est interdit définitivement du territoire français depuis 2005. Jeudi, il sortait de boîte de nuit et était très alcoolisé. Il avait été libéré au mois de mars dernier et était, selon ses dires, revenu en France le 30 décembre.

"Nous avons évité le pire"

"La mort n'est pas passée loin pour moi comme pour les quatre passagers de cette voiture, va expliquer le chef d'escadron Ropital. Tout est allé très vite. J'aurais pu tirer, ou un de mes hommes et il y aurait eu un drame. Nous avons évité le pire. Si j'étais au milieu de la route ce jour-là c'est qu'il est très difficile de désigner quelqu'un et de lui donner l'ordre de se mettre en danger. Néanmoins nous sommes tous très fiers aujourd'hui de présenter cet homme devant la justice. Nous le devons à tous ceux qui assument et qui s'arrêtent pour se soumettre aux contrôles alors qu'ils savent qu'ils sont en tort."

J.-P. A. - midilibre.fr

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