AssociationCharlotte Mathieu Adam
Association de victimes de violences routières

Tous ensemble pour que les choses changent
Actualités nationales

Un chauffard multirécidiviste devant la justice pour la mort d’un jeune éboueur en Meurthe-et-Moselle
Publié le 30/04/2015
Qu'en est-il du résultat du jugement ?
Association Charlotte Mathieu Adam
Le chauffard qui avait mortellement fauché un éboueur en Meurthe-et-Moselle l’année dernière est jugé ce jeudi. Ivre, drogué, sans permis et multirécidiviste, il risque jusqu’à dix ans de prison ferme.
Le jeune ripeur, âgé de 20 ans, effectuait sa tournée habituelle dans les rues La Malmaison (Meurthe-et-Moselle) près de Briey il y a un an, en avril 2014.
Le jeune homme avait été littéralement écrasé contre le camion benne par un chauffeur conduisant à vive allure dans les rues du village. Il conduisait à plus de 140 km/h au lieu des 50km/h autorisées en zone urbaine. L’éboueur avait eu les «jambes broyées» par la voiture contre la benne du véhicule. D’après les secours, la victime était «entre la vie et la mort» avec un pronostic engagé lors de son transfert vers les urgences de Briey puis de Nancy. Il est finalement décédé. Le chauffard était ivre et n’a pas été blessé. La passagère de la voiture, âgée de 23 ans, avait également été grièvement blessée. Elle souffre d’un important traumatisme facial.
Ivre, drogué, sans permis et assurance
Le chauffard, âgé de 37 ans, est un multirécidiviste. Selon le Parquet de Briey, le jeune homme conduisait sous l’emprise de l’alcool, (positif à 1,27 grammes) et des stupéfiants (cannabis), n’avait pas de permis de conduire et n’était pas assuré. Le procureur de la République Yves Le Clair avait par ailleurs précisé qu’il a déjà été condamné pour de nombreuses infractions routières. Son casier judiciaire comporte déjà 25 mentions liées en grande partie au code de la route. La justice l’avait déjà condamné à trois mois de prison ferme pour conduite sans permis.
LORACTU.fr La Rédaction

LE CAILAR Un motard de 35 ans prend une voiture de plein fouet et décède
Publié le 26/04/2015
Hier soir à 18h, un motard de 35 ans habitant Aigues-Mortes roule en excès de vitesse au niveau du Cailar, et franchit la ligne blanche dans un virage pour dépasser un véhicule. Il percute alors la voiture qui vient en face et décède sur le coup. Il était alcoolisé.
Les deux femmes occupant l'automobile sont choquées mais n'ont pas été blessées. C'est le 20e accident mortel sur les routes du Gard depuis le début de l'année.
Eloïse Levesque - ObjectifGard
JUSTICE : DE LA PRISON FERME POUR LE CHAUFFARD DE LA VRINE
Publié le 23/04/2015

L’info est relatée par l’Est Républicain. Le chauffard, âgé de 28 ans à l’époque des faits, ivre et roulant à contre-sens, qui avait fauché un piéton, il y a trois ans, à hauteur de la Vrine, a été condamné à trois ans de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve. Son permis de conduire a été annulé avec interdiction de le repasser avant trois ans. Ses deux passagers écopent de neuf mois avec sursis et mise à l’épreuve.
La victime, un jeune Pontissalien, âgé de 24 ans, venait de quitter la discothèque proche et marchait le long de la route en direction de Pontarlier. Il n’a pas survécu à ses blessures. Le conducteur roulait avec 2,40 grammes d’alcool dans le sang. Si les deux passagers se sont présentés quelques heures plus tard à la gendarmerie, les forces de l’ordre ont dû aller chercher l’automobiliste à son domicile.
source : pleinair.net

GARD Vastes contrôles routiers du week-end : Un bilan inquiétant.
Publié le 20/04/2015
Hier, nous vous avons livré les premiers chiffres donnés par la Préfecture du Gard après la vaste opération de contrôles routiers de ce weekend. Les différentes compagnies du département ont rassemblé leurs données (Bagnols, Le Vigan, Alès, Nîmes, Vauvert) et constatent toutes un nombre important d'infractions des limitations de vitesse. Des chiffres inquiétants qui confirment la hausse du nombre de victime sur les routes dans le Gard depuis le début de l'année. 110 gendarmes encadrés par le lieutenant-colonel Baillargeat étaient présents sur 35 points de contrôle.
Au total, pas moins de 450 infractions ont été constatées dans le département, dont 262 concernent des excès de vitesse, 29 pour non port de la ceinture, 17 pour alcoolémie et 6 sous l'emprise de stupéfiant.
Baptiste Manzinali - Objectif gard
voir aussi : http://www.midilibre.fr/2015/04/18/attention-controles-sur-les-routes,1151868.php

Un chauffard ivre et drogué condamné à deux ans de prison pour homicide involontaire
Nancy : publié le 16/04/2015
Un homme qui avait tué un automobiliste après une soirée arrosée et accompagnée de stupéfiants dans la région de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a été condamné à deux ans de prison ferme, jeudi par le Tribunal correctionnel.
Le chauffard qui a tué un homme qui se rendait à son travail en voiture en octobre dernier à Méréville (Meurthe-et-Moselle) a été condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme, selon une source judiciaire, affirmant que le chauffard ne pourra pas passer son permis de conduire pendant les deux prochaines années.
La victime se rendait au travail avec un collègue
Le chauffard avait 1,53 g/l d’alcool dans le sang et avait consommé du cannabis. Grièvement blessé, l’homme responsable de la mort d’Anthony a réussi à s’en sortir et a été hospitalisé pendant cinq mois avant de pouvoir être entendu par les enquêteurs en février 2015. L’accusé n’était pas connu des services de police ou de la justice.
LORACTU.fr La Rédaction

ROQUEMAURE Sans permis et ivre, il conduit une voiture volée et finit au fossé
Publié le 06/04/2015
Heureusement que ce chauffard a eu son accident seul, apparemment la perte de son permis ne le tracassait pas, pas même de rouler fortement alcoolisé et en plus en volant une voiture, nous espérons que la justice sera sévère envers ces comportements! Il s'est blessé mais aurait pu tuer également. Association Charlotte Mathieu Adam
Cette nuit à 4h, un homme de 20 ans circulant sur la D 980 entre Roquemaure et Sauveterre a perdu le contrôle de son véhicule qui a terminé sur le toit et au fossé. Il a également percuté un poteau électrique qui menace désormait de s'effondrer.
Le conducteur, très fortement alcoolisé, roulait avec un permis annulé et une voiture déclarée volée. Il risque la prison ferme. Hospitalisé à Avignon, il s'en sort avec une double fracture au bassin et une fracture soupçonnée aux cervicales.
Eloïse LEVESQUE - Objectif Gard

Tué sur la route à 23 ans, le conducteur était ivre et sans permis
Dordogne : Publié le 06/04/2015
Et encore une victime....ALCOOL, CONDUITE SANS PERMIS, cela aurait pu être évité, encore un problème de comportement.
Pourquoi ce jeune homme est-il monté dans la voiture de son cousin alors que celui-ci était alcoolisé et pourquoi ne s'est-il pas attaché, pourquoi n'a t'il pas empêché son cousin de conduire? Les frères du conducteur ne sont-ils pas également responsables?
Association Charlotte Mathieu Adam
Dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune passager de 23 ans a trouvé la mort dans un accident de la route. Le conducteur du véhicule, son cousin, conduisait ivre et sans permis
Le tragique accident survenu dans la nuit de vendredi à samedi, à La Coquille, au cours duquel Kamardine Houmadi Baco a perdu la vie, a pris une tournure judiciaire.
Dimanche, le parquet de Périgueux a engagé une procédure à l'encontre du conducteur de 19 ans. Il s'agit du plus jeune du groupe de quatre qui se trouvait à bord de la Mégane.
Le conducteur en détention provisoire
Il a été déféré dimanche et placé en détention provisoire pour homicide involontaire aggravé par deux circonstances : conduite sous l'empire d'un état alcoolique et défaut de permis.
Il partageait la voiture avec ses deux frères de 21 et 31 ans ainsi que son cousin, Kamardine, 23 ans. Ce dernier est mort sur les lieux de l'accident, au lieu dit Le Meygnaud, situé au nord du bourg de La Coquille.
Les quatre garçons revenaient de Limoges. Ils y avaient passé la soirée et rentraient à Thiviers. Peu après 3 h 30, à la sortie d'une légère courbe de la nationale 21, le conducteur a perdu le contrôle de la voiture.
Un choc d'une extrême violence
Au terme de plusieurs vrilles, la Mégane a fini sa course contre une haie. Le choc a été d'une extrême violence. Assise à l'arrière, la victime a été éjectée du véhicule. Le malheureux ne portait pas sa ceinture. Les secouristes l'ont trouvé en arrêt cardiaque et n'ont pu le ranimer.
Dans la journée de samedi, deux des protagonistes ont été placés en garde à vue. Dans les premiers instants, un certain flou entourait les circonstances et cette mesure visait à déterminer lequel des deux frères se trouvait au volant. Les auditions ont fini par apporter une réponse. Celui qui ne conduisait pas a pu quitter la brigade de Thiviers, dimanche matin. L'enquête va se poursuivre. C'est désormais un juge d'instruction qui la dirige.
Kamardine Houmadi Baco avait un pied à Périgueux et l'autre à Thiviers. Selon des amis, sa compagne attend son enfant.
Sa disparition porte à 11 le nombre de tués sur les routes du département depuis le début de l'année. La jeunesse paie un lourd tribut. Le 24 mars, ce sont deux copains de 17 et 22 ans qui ont perdu la vie au milieu de la nuit à Aubas. Le 10 février, c'est le pilote d'un scooter qui est mort à Périgueux. Il était âgé de seulement 19 ans.
Thomas Mankowski - SUD OUEST

Accident à Tours : un enfant de 2 ans et demi tué, un appel à témoin lancé
TOURS : publié le 02/04/2015
ENCORE une victime, qui est de plus en plus jeune, ENCORE une famille meurtrie, ENCORE un lâche qui prend la fuite, UNE CIRCONCTANCE AGRAVANTE : l'alcool (si ce chauffard en avait pris) qui ne sera pas prise en compte, faute de preuve. SVP partagez un maximum afin que ce chauffard soit retrouvé le plus rapidement possible.
Association Charlotte Mathieu Adam
Hier matin, un garçonnet a perdu la vie, renversé par une voiture sur un passage pour piétons. L’automobiliste a pris la fuite. Un appel à témoins est lancé.
Il était 9 h 14 hier quand un tragique accident de la circulation s'est produit au niveau du passage pour piétons situé place de la Tranchée, à l'angle de l'avenue du Mans, à Tours. Une assistante maternelle traversait sur le passage protégé avec plusieurs enfants et une poussette quand l'un d'entre eux, un garçonnet né en septembre 2012 a été renversé par une voiture qui procédait au dépassement dangereux d'un bus stationné sur son arrêt, empiétant même pour le faire sur le terre-plein central. L'enfant a été percuté par l'avant du véhicule.
Un homme âgé au volant d'une Peugeot 207
Le petit garçon a été pris en charge par une automobiliste, infirmière qui lui a prodigué les premiers secours avant l'arrivée des sapeurs-pompiers et d'une équipe du Samu. Malgré l'intervention des secours, il est décédé à son arrivée à l'hôpital de Clocheville. L'assistante maternelle et les autres enfants, indemnes, ont été pris en charge.
L'automobiliste, lui, ne s'est pas arrêté. D'après les premiers éléments de l'enquête collectés par les policiers, il s'est dirigé vers l'avenue Maginot avant de tourner à droite vers la place du Président-Coty.
Tout au long de la journée, le capitaine Beaume, chef du service d'ordre public et de sécurité routière a, avec ses personnels, mené « une grosse enquête de voisinage » afin de réunir un maximum d'éléments pour identifier l'automobiliste et le véhicule. Un appel à témoins a été lancé (lire ci-contre).
Hier, en fin de journée, ni l'un ni l'autre n'avaient été retrouvés.
à chaud
Appel à témoins
> D'après les premiers éléments de l'enquête, la voiture en question est une Peugeot 207, de couleur claire, visiblement grise. Elle est équipée, sur les ailes, de baguettes latérales de protection de couleur noire.
> Le véhicule en question est susceptible de présenter un choc au niveau de l'avant gauche (côté conducteur).
> Le conducteur serait un homme âgé.
> La police lance un appel à témoins à toutes les personnes ayant des informations sur le conducteur ou sur le véhicule. Celles-ci peuvent contacter la Brigade des accidents et des délits routiers aux heures ouvrables au 02.47.33.81.15 et le standard du commissariat 24 h/24 au 02.47.33.80.69.

PROCES CHAUFFARDS DE NATHAN BARETTE
Jeudi 26 Mars, CAEN : ENCORE UNE PARODIE DE JUSTICE
Ce jeudi 26 Mars à Caen a eu lieu le procès de la conductrice responsable de la mort de Nathan Barette.
http://www.ouest-france.fr/justice-caen-le-proces-dune-ruse…
Il avait 16 ans et circulait, le 13 Avril 2012, à scooter avec son ami.
La conductrice,ivre, et après s'être lâchement enfuit, va alors élaborer un plan machiavélique, monstreux, honteux pour se disculper :
Elle va demander à son compagnon d'appeler une tierce personne qui devra s'accuser elle-même de "l'accident"!
-La conductrice était renvoyée devant le tribunal pour : homicide "involontaire" sous l'emprise de l'alcool, non assistance à personne en danger, délit de fuite, complot (dix ans de prison encourus)
-Le compagnon (au casier bien rempli) renvoyé pour : complicité de délit de fuite.
-La complice renvoyé pour : complicité de délit de fuite.
Jugement rendu :
24 mois de prison dont un an ferme pour la conductrice
6 mois ferme pour le complice
3 mois avec sursi pour la complice.
La parodie de justice par excellence !!!
Et ces peines de prison ferme seront aménagées, pour conclure la mascarade.
Autant dire qu'un voleur de poules serait heureux d'obtenir cette sentence.
Amis piétons et citoyens usagers respectueux de la route, priez pour ne pas croiser un jour ce genre d'énergumènes !
Pourtant à Caen ce 26 Mars, on évoquait le sujet grave d'une vie sacrifiée sur l'autel de la "délinquance routière meurtrière" mais force est de constater que la justice en France ne condamne pas les atteintes à la vie humaine :
Son message laxiste est clair depuis longtemps, sans ambiguité et les victimes sont bafouées à tous les niveaux.
Il ne faut rien attendre de cette justice dans sa forme actuelle, amorphe et pétrifiée.
Le procès au Tribunal, c'est donc la double peine pour ceux qui ont déjà subi l'impensable...
Association Charlotte Mathieu Adam
https://www.facebook.com/charlottemathieuadam

Marche en hommage à Nadège, sa fille tuée par un chauffard récidiviste à Seraing: la colère d'un père brisé
Publié le 27/03/2015
Ce samedi 28 mars, à Liège, se tient une marche en hommage à Nadège Abbate. La jeune fille est décédée après avoir été renversée par un automobiliste sous l’influence de l’alcool. L’homme, récidiviste, a été libéré sous conditions quelques jours à peine après l’accident. La famille de Nadège et ses amis organisent cette manifestation pour dénoncer les crimes de la route impunis.
Nadège Abbate, une jeune fille de 23 ans, habitante de Seraing, a été percutée par une voiture le samedi 21 février, alors qu’elle attendait le bus. Elle est décédée sur les lieux de l’accident. Le conducteur, un récidiviste, a été contrôlé positif à l’alcootest. Placé sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction, il a finalement été libéré sous conditions deux jours après l’accident. Révoltés, la famille et les amis de Nadège organisent une marche ce samedi pour dénoncer ces crimes de la route impunis. Contacté par téléphone, Santo Abbate, le père de Nadège, est un homme en colère."Il a un couvre-feu, il doit chercher un emploi, il doit se rendre au commissariat une fois par semaine pour rendre des comptes… Mais le reste du temps, personne ne le surveille, qu’est-ce qui me prouve qu’il respecte ces conditions ? Pour moi, c’est un meurtrier ! Il est dans la nature et peut continuer à boire. Il peut prendre la voiture et tuer quelqu’un d’autre. C’est un homme dangereux."Si le chauffard est en liberté, Santo Abbate se sent lui-même en prison: "Je ne peux même plus sortir de chez moi car cela me rappelle trop de souvenirs de ma fille", dit-il.
"Je ferai savoir aux politiciens et aux juges qu'ils ont tué ma famille en laissant le chauffard en liberté"
Santo Abbate en veut évidemment à l’homme qui lui a pris sa fille, mais c’est surtout la justice et les politiciens qu’il pointe du doigt: "Je veux qu’ils comprennent qu’ils sont aussi responsables. Ce sont eux qui laissent des criminels sur nos routes." Le conducteur avait en effet déjà été condamné par le tribunal en 2010, à la suite d’un accident de la route où l’alcool était également en cause, à une peine de travail pour coups et blessures involontaires. "Involontaires ? Non, c’est volontaire, réagit le père de Nadège. Une fois qu’on prend sa voiture en ayant bu ou pris des substances, on est responsable de ce que l’on fait. Ce gars est dangereux… Et je ferai savoir aux politiciens et aux juges qu’ils ont tué ma fille en le laissant en liberté."
Déçu, ce père n’a plus beaucoup d’attentes de la part de la justice et des politiciens. "S’ils voulaient faire quelque chose, ils l’auraient fait depuis longtemps. Je veux qu’ils se rendent compte du malheur qu’ils causent aux gens. Ils détruisent des vies. Aucun homme politique n’est venu me dire qu’il compatissait à ma douleur. Ils ne pensent qu’à une chose, nous taxer et nous enlever nos acquis. Ce sont des gens inhumains, qui n’ont aucune conscience." Deux jours à peine après le décès de Nadège, Santo Abbate a d’ailleurs reçu un courrier qui l’a scandalisé: "On m’a signalé que mes allocations familiales étaient suspendues… Ils sont très forts pour cela. L’Etat devrait plutôt prendre ses responsabilités et s’occuper des honnêtes citoyens et des jeunes qui sont tués sur nos routes chaque jour", se révolte-t-il.
"Je veux me battre pour elle et qu'on lui rende justice"
Pour ce père endeuillé, cette marche du 28 mars, dont le départ est prévu à 11h, Place Saint-Lambert à Liège, n’est que le début d’un long combat. "Je le dois à la mémoire de ma fille car elle m’a toujours dit qu’elle avait confiance en moi. Elle savait que j’aurais tout fait pour elle. Je ne peux pas décevoir Nadège, je veux me battre pour elle et qu’on lui rende justice. Malheureusement, elle ne reviendra plus… Mais je veux qu’on donne une punition plus sévère à ces fous dangereux qu’on laisse sur nos routes." Après un appel à cette manifestation lancé sur Facebook, le papa de Nadège a reçu de nombreux témoignages de familles dans la même situation que la sienne: "Je me sens soutenu. Les gens en ont marre, ils veulent dire stop", dit-il.
"On m’a tout pris, je n’ai plus rien à perdre"
A 23 ans, Nadège avait toute la vie devant elle. La jeune fille voulait entreprendre des études en psychologie pour "aider les gens". "Elle travaillait bien à l’école, elle avait un avenir, elle voulait faire beaucoup de choses de sa vie. Elle attendait le bus et un juge a mis un tueur sur sa route. Elle n’était pas imprudente et cette route n’est pas dangereuse. Je l’ai déjà prise des milliers de fois. C’est en roulant vite et en ayant consommé de l’alcool qu’on peut monter sur le trottoir, sinon, c’est impossible."
Santo Abbate compte aujourd’hui créer une ASBL à la mémoire de sa fille. "Je veux le faire le plus vite possible parce que les gens sont révoltés et me disent qu’ils ont perdu espoir car la justice ne fait rien." Via cette ASBL, le père de Nadège souhaite éviter que ce genre d’accident n’arrive à d’autres. Plusieurs actions seront d’ailleurs organisées dans ce sens après cette marche du 28 mars."Ma fille est ma raison de vivre et on me l’a enlevée. Je veux que les politiciens sachent qu’ils ont du sang sur les mains. Je me demande comment ils peuvent encore dormir, alors que moi, je ne dors plus la nuit." Le papa est déterminé à changer les choses. "On m’a tout pris, je n’ai plus rien à perdre. Ma fille me disait toujours que je parlais beaucoup mais que je ne faisais rien… Elle avait raison. On est tous responsable de ce qui arrive. Si on ne bouge pas, les politiciens ne feront rien non plus."
RTL INFO

Justice à Caen. Le procès d’une ruse après un accident mortel
Caen procès le 26/03/2015 à 13h30
Après avoir percuté deux ados en scooter, près de Caen (Calvados) en avril 2012, une quinquagénaire ivre avait monté une supercherie pour ne pas être impliquée.
Accident
C’était un vendredi 13. En avril 2012, deux adolescents sur un scooter sont percutés par une voiture qui tourne devant eux, près de Mouen, au sud-ouest de Caen. Tous deux sont éjectés. Le pilote, 15 ans, est blessé. Et son passager, 16 ans, très grièvement touché. Il décédera le lendemain.
Cynique stratagème
Au cœur de la nuit, sans témoin, un cynique stratagème va se mettre en place.
Il conduit trois personnes devant le tribunal correctionnel de Caen, jeudi 26 mars 2015, pour « homicide involontaire par conducteur de véhicule à moteur en état d’ivresse manifeste », « blessures involontaires » sur le pilote du scooter, « délit de fuite » et « complicité de délit de fuite ».
Ouest-France Caen

Un mort et un blesse grave à Chantonnay, le conducteur de 19 ans jugé
La Roche-sur-Yon : publié le 24 mars 2015
En août 2014, Dany Simoes, 17 ans, était tué dans un accident de voiture à Chantonnay. Un autre passager était grièvement blessé. Le conducteur de 19 ans a été jugé.
Leurs vies ont basculé, le 2 août à 2 h. Fernando, Laurence et leur fils Angelo recevaient en pleine face l’annonce de la mort de Dany, l’aîné de la famille Simoes. Il avait 17 ans. Quelques heures plus tôt, il grimpait dans la voiture d’un copain. Leur virée se terminait contre un mur, à pleine vitesse. Bilan un mort et un blessé grave.
Lundi, le conducteur de 19 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel yonnais pour blessures et homicide involontaires. Un tribunal bondé comme jamais. La famille, des dizaines d’amis de Dany serraient une rose blanche. Leur message : « Plus jamais ça ».
Le 1er août 2014, la petite 205 roule vite. Beaucoup trop vite, 130 km/h au lieu de 70. Le conducteur ne voit pas le terre-plein, censé réduire la vitesse dans le lieu-dit. La voiture s’encastre dans un mur.
Comme assiégé par le silence de la foule massée derrière lui, le prévenu fixe le sol, se liquéfie. Il évoque une « maladresse ».
À la barre, le père laisse éclater sa douleur : «… Tous ses amis sont là… Il avait la vie devant lui. On nous l’a enlevé. » Dany n’a pas été la seule victime. L’avocate de la famille du blessé a exposé son état de conscience minimal.
Le substitut du procureur, a évoqué des faits « d’une exceptionnelle gravité. Ce n’est pas une simple maladresse. » Elle a rappelé la vitesse folle, atteinte par le conducteur inexpérimenté. Hormis l’excès de vitesse, la magistrate ne relève pas de circonstances aggravantes. Elle a requis deux ans de prison avec sursis.
Le jugement a été mis en délibéré au 27 avril.
Patrick GUYOMARD - OUEST FRANCE

AURILLAC. Marion, 16 ans, tuée par un chauffard : quatre personnes en garde à vue
Publié le 23/03/2015
Marion, 16 ans, a été tuée par un chauffard, vendredi soir, à Aurillac (Cantal). Un chauffard qui a pris la fuite après l’accident.
Dans le cadre de l’enquête, quatre personnes, âgées d’une trentaine d’années, ont été interpellées et placées en garde à vue, samedi soir. Selon le site de "La Montagne", le conducteur figure parmi ces suspects, ainsi que deux membres de sa famille. Ces derniers auraient été présents dans la voiture au moment du drame.
Ces quatre suspects doivent être déférés, ce lundi, au parquet d’Aurillac pour "homicide involontaire par conduite d’un véhicule avec circonstances aggravantes du délit de fuite et non assistance à personne en danger".
(Photo illustration © Tian)
Jeudi 26 Mars, Caen : Procès de la conductrice (et ses complices) qui a tué Nathan Barette
L'épreuve des parents de Nathan, membres de notre association
Ce jeudi 26 Mars à Caen aura lieu le procès de la conductrice responsable de la mort de Nathan Barette.
Il avait 16 ans et circulait, ce 13 Avril 2012, à scooter avec son ami.
La conductrice de 55 ans, alcoolisée et déjà privée une fois de son permis, qui les renverse après leur avoir refusé la priorité,s'enfuit en laissant les deux jeunes garçons sur la chaussée, inanimés.
Au lieu d'appeler les secours, la conductrice s'enfuit et le tribunal retiendra ce Jeudi contre elle, entre autres, lors du procès "la non assistance à personne en danger".
Nathan est en état de mort cérébrale, il décèdera peu après le choc. Son ami, lui, sera blessé.
Mais là n'est pas le plus sordide de cet énième dramatique "accident de la circulation" que l'on devrait plutôt appeler "crime de la route".
Car la conductrice, après s'être lâchement enfuit, va alors élaborer un plan machiavélique, monstreux, honteux pour se disculper :
Elle va demander à son compagnon d'appeler une tierce personne qui devra s'accuser elle-même de "l'accident"!
Pourquoi : car madame la conductrice a déjà perdu son permis et est en période probatoire !
Cette personne complice est une jeune femme enceinte qui accepte la proposition.
Grace à la perspicacité des gendarmes, le complot sera découvert et les deux complices mis en examen.
En matière de bêtise humaine et de lâcheté, ces trois là frôlent donc la perfection.
Pour ajouter à la peine des parents, comme bien souvent, la conductrice fera en tout et pour tout 15 jours de prison !!!!!
Et de plus ne respectera pas son contrôle judiciaire !
Mais alors, permettez-moi,Mme et Mr Barette, de poser une question au Tribunal qui va juger ces "chauffards-complices" :
-La conduite sous l'emprise de l'alcool est bien volontaire
-Le refus de priorité est bien volontaire
-Le délit de fuite est bien volontaire
-La non-assistance à personne en danger est bien volontaire
-Le choix de ces trois personnes d'élaborer et d'accepter un scénario pour se disculper et mentir est, on ne peut plus, volontaire
Question donc : Les faits ne ressemblent-t-ils pas alors à tout ce que l'on pourrait reprocher à un criminel et ses complices ?
On me dira que je vais trop loin...
Le Tribunal, bien correctionnel lui, traitant les "délits" et non pas "les criminels" en décidera...
Et Mme et Mr Barette devront, comme bien d'autres victimes, fatalement accepter tout cela...
La conductrice est renvoyée pour : homicide "involontaire" sous l'emprise de l'alcool, non assistance à personne en danger, délit de fuite, complot.
Le compagnon (au casier bien rempli) renvoyé pour : complicité de délit de fuite.
La complice renvoyé pour : complicité de délit de fuite.
Mme et Mr Barette, attendent ce procès de puis 2 ans.
En respectant la volonté de Nathan de permettre à d'autres personnes de vivre par un don, ils peuvent être sûrs d'avoir fait le choix de la vie, tout à l'honneur de leur fils, et à l'opposé de ce que peuvent représenter ceux qui lui ont oté.
Nous leur souhaitons un énorme courage, qu'ils sachent que nous sommes de tout coeur avec eux et que notre association est là pour les aider, les écouter.
Stéphane LANDAIS
Association Charlotte Mathieu Adam

Une cycliste tuée à Fonsorbes, le chauffard prend la fuite
Fonsorbes le 20/03/2015
Une cycliste a été fauchée par une voiture à Fonsorbes. D'importants moyens de gendarmerie ont été mobilisés dans la soirée pour retrouver le chauffard qui ne s'est pas arrêté.
Jeudi soir sur la route de Tarbes à Fonsorbes, une voiture a fauchée une cycliste. La victime a trouvé la mort dans l'accident. le véhicule ne s'est aps arrêté. D'importants moyens ont été mobilisés pour tenter de retrouver le chauffard notamment à l'aide d'un hélicoptère. Des barrages routiers ont été mis en place dans la soirée.
Par Véronique Haudebourg- France 3 Midi-Pyrénées

Homicide involontaire: un jeune homme relaxé après avoir laissé un ami ivre conduire
Boire ou conduire, il faut choisir
Jugé pour "homicide involontaire" après avoir laissé conduire son ami ivre, un homme de 38 ans a été relaxé. Sous l'emprise de l'alcool, le conducteur avait provoqué un accident, se tuant et entraînant la mort d'une étudiante de 23 ans.
La justice a tranché. Le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a relaxé ce mardi un homme de 38 ans, jugé pour "homicide involontaire" après avoir laissé conduire son ami ivre responsable d'un accident mortel. Les faits remontent au printemps 2012. L'histoire commence comme beaucoup d'autres, par une soirée très arrosée. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, le prévenu s'était fait reconduire à son domicile par un ami avec qui il avait passé la majorité de la journée à boire de l'alcool. Après l'avoir déposé, le conducteur avait repris le volant avec 2,31 grammes d'alcool dans le sang.
Alors qu'il roulait à contresens, le quadragénaire, sous l'emprise de l'alcool, est décédé dans une collision frontale à Montoir-de-Bretagne aux alentours de deux heures du matin. L'accident avait également coûté la vie à une étudiante de 23 ans, Charlotte Lagache, originaire du Lot. Quant au passager du véhicule percuté, il avait était gravement blessé.
Suite à cette tragédie, les parents de la victime, Charlotte, ont pointé du doigt la responsabilité de cet ami et ont porté plainte. Lors de l'audience, le 20 janvier dernier, la procureure de la République, Fabienne Bonnet, n'avait pas requis de condamnation à l'encontre du prévenu, au "comportement (...) moralement condamnable", mais qui n'avait pas commis "de faute caractérisée (...) au vu de la jurisprudence actuelle".
Pour le père de l'étudiante décédée, ce jugement "va à l'encontre de toutes les démarches faites en matière de sécurité routière et de responsabilisation des amis face aux conduites à risques".
Dans une affaire similaire, la cour d'appel de Montpellier a condamné le 5 février dernier à 18 mois de prison avec surcis un homme qui avait laissé conduire un ami ivre. Le chauffard avait fauché et tué une étudiante de 18 ans.
Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr

Vendée. 300 automobilistes contrôlés, 150 infractions relevées
Ce week-end, les gendarmes avaient quadrillé le département. Sur les 300 automobilistes contrôlés, ils ont relevé... 150 infractions sérieuses
L’ensemble du week-end a été chargé pour les escadrons départementaux de sécurité routière (EDSR). Les gendarmes ont multiplié les points de contrôles sur toute la Vendée.
Sur près de 300 contrôles effectués en trois jours, 150 infractions sérieuses ont été constatées, dont trente retraits de permis pour des faits d’alcoolémies, de conduites sous stupéfiants et d’excès de vitesse supérieurs à 50 km/h… Des chiffres exceptionnellement élevés.
Samedi, un motard et son passager ont été contrôlés à 199 km/h au lieu de 110 km/h sur l’axe Les Sables-La Roche. Sur cette même D160, un automobiliste a été flashé à 157 km/h, à hauteur de Saint-Mathurin. Il a été intercepté à l’entrée des Sables. Son taux d’alcoolémie était de 1,05 mg par litre de sang.
Ouest France

Lille : une cycliste tuée par un chauffard sous l'emprise de l'alcool et de la drogue
Publié le 16/03/2015
Une jeune femme est décédée dimanche des suites de ses blessures après avoir été renversée par un automobiliste à Lille dans la nuit de vendredi à samedi, alors qu'elle circulait à vélo. Le chauffard a été interpellé. Il était ivre et avait consommé des stupéfiants.
La jeune cycliste, âgée d'une vingtaine d'années, n'a pas survécu à ses blessures, a annoncé dimanche La Voix du Nord. L'accident s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi vers 3h du matin, au croisement du boulevard Jean-Baptiste Lebas (le long du parc du même nom) et de la rue Gosselet. La jeune femme, qui circulait à vélo, a été violemment percutée par un automobiliste qui a pris la fuite.
Selon La Voix du Nord, le chauffard, qui roulait à très vive allure, a été rapidementintercepté par une patrouille de la BAC. Les tests pratiqués par les policiers ont montré qu'il était ivre et qu'il avait consommé des stupéfiants. Présenté à un magistrat dimanche, il a été placé sous contrôle judiciaire.
@f3nord

Varois tués en Italie en 2011: la peine du chauffard annulée
LA SEYNE SUR MER, publié le 12/05/2015
La Cour de cassation de Rome a déclaré, mercredi, le pourvoi du chauffard albanais, Ilir Beti, fondé. Il avait été condamné à 21 ans de prison pour homicide volontaire. Un nouveau procès aura lieu.
La Cour de cassation de Rome mérite bien le surnom que lui ont donné les Italiens :palazaccio, mauvais palais, parce qu'il y avait souvent des injustices, selon le peuple.
Mercredi soir, peu avant 21 h dans la capitale italienne, peu après le retour dans le Var des familles et des proches d'Audrey, Elsa, Julien et Vincent, la cour de cassation de la capitale italienne a déclaré recevable le pourvoi d'Ilir Beti et de son avocat Franco Coppi (également défenseur de Silvio Berlusconi). Et a annulé sa peine de 21 ans et 6 mois de prison.
>> RELIRE. Varois tués en 2011 par un chauffard en Italie: le chauffard en cassation
Pourtant, cet entrepreneur albanais avait été reconnu coupable d'homicide volontaire pour avoir provoqué la mort de ces quatre amis d'enfance de Bandol et de Sanary sur une autoroute italienne en août 2011 : il avait été condamné une première fois devant le tribunal d'Alessandria et une deuxième fois devant la cour d'appel de Turin.
Pourtant, les familles et les proches des victimes varoises pouvaient légitimement s'estimer optimistes à l'issue de la journée de mercredi. Ils ont bénéficié d'une mobilisation impressionnante tout au long de la matinée, passée devant la Cour de cassation romaine.
Résolument « confiants »
Pas moins de dix représentants d'associations italiennes de victimes de la route les avaient rejoints.
En plus de Roberto Rocchi (ASAPS), Claudio Martino (AIFVS) et Alfredo Giordani (Vivi in strada), déjà à leur côté mardi, étaient également là Lucie Filippo (Angeli sull Asfalto), Michele Citarella (Italia Vera), Francesca Pagano (Matteo la Nasa), Pietro Bono (Marco Pietrobono), Giuseppe Bruno (Vittime della strada A16), Giuseppe Grieco (Associazione mamme coraggio e vittime della strada).
Et, le dernier mais pas le moindre, Domenico Musicco, président d'une association mais aussi et surtout avocat dont le combat est la reconnaissance de l'homicide volontaire routier.
Ce dernier s'était montré résolument « confiant » : « Il faudrait une erreur sur le fond pour que la Cour de cassation ne confirme pas les jugements en première instance et en appel… et je ne la vois pas ».
« Un vrai coup de massue »
Les Varois bénéficiaient également d'un autre soutien, et quel soutien, avec le président de la Cour de cassation de Rome en personne : Giorgio Santacroce s'était en effet « exprimé contre le pourvoi d'Ilir Beti », avait rappelé Roberto Rocchi.
Sans oublier la présence, l'omniprésence même, d'Elisabeth Tesson : après avoir reçu ses compatriotes la veille, la consule de France à Rome n'a finalement pas seulement envoyé Christine Louise, responsable du service social au Consulat, assister à cette audience à huis clos… Elle s'y est également rendue elle-même.
« Les débats ont été axés sur l'intention de tuer, sur le caractère pré-intentionnel avec la volonté de tuer. Et la Cour de cassation a suivi le pourvoi sur le caractère volontaire, témoigne-t-elle. C'est la triste réalité mais la peine d'Ilir Beti a été annulée et il sera rejugé avec des faits requalifiés», en homicide involontaire…
« Tout le monde est sous le choc, confie Yves Reynard, papa d'Audrey. Personne ne s'attendait à un coup pareil, un vrai coup de massue. Mais nous n'allons pas baisser les bras ».
VAR-MATIN

Nouvelle hausse de la mortalité routière en février : + 6,7%
Publié le 12/03/15
Après une hausse de 12 % du nombre de tués en Janvier 2015 par rapport à Janvier 2014, le mois de Février confirme la tendance avec +6,7 % du nombre de morts sur les routes.
Malgré les mesures préventives renforcées, les comportements violents au volant appelés sournoisement "relâchement du comportement" à l'origine de nombreux accidents continuent d'être banalisés et non réprimés à leur juste niveau...
Association Charlotte Mathieu Adam
Le nombre de morts sur les routes de France a augmenté en février 2015, par rapport au même mois de l'année précédente. 240 morts ont été recensés, selon les chiffres annoncés jeudi par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière.
Le début de l'année 2015 est inquiétant en matière de sécurité routière. Après le bond de 12% de la mortalité affichée en janvier, les chiffres de février ont été communiqués jeudi par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). La hausse est moins forte, mais la tendance ne s'est pas renversée. La mortalité routière a augmenté de 6,7% par rapport à février 2014. 240 morts ont été recensés contre 225 en février 2014.
Moins d’accidents mais des chocs plus graves
En février dernier, moins d’accidents corporels ont été comptabilisés sur les routes de France. La baisse par rapport à février 2015 n’est pas négligeable puisqu’elle se situe à 9,4%, soit 384 accidents en moins, pendant un mois hivernal et des départs en vacances. Le nombre de blessés est aussi en diminution avec une baisse évaluée à 8,7%.
En revanche, la mortalité est en hausse de 5,1% sur les 12 derniers mois, soit de mars 2014 à février 2015. Selon l’ONISR, seule la catégorie des motards (conducteurs et passagers) semble se stabiliser. La hausse concerne donc toujours et principalement les piétons, les automobilistes et les cyclomotoristes.
Tout en notant "un relâchement du comportement", le délégué interministériel à la sécurité routière, Jean-Robert Lopez ne s'avance pas sur les conclusions des résultats, préférant attendre ceux des mois prochains.
2014 : l'année des mauvais résultats
Les statistiques routières inquiétantes viennent confirmer la tendance de l'année 2014, marquée par une hausse de 3,7% de la mortalité. Il s'agissait alors de la première augmentation en douze ans. En janvier dernier, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé un plan pour tenter de stopper l'engrenage.
Actualités
-
Congrès européen à Moulins, jeudi et vendredi 26/27 avril
Violence routière
Suite -
2 ème Congrès de Moulins
Communiqué de Presse
Suite -
24 Octobre 2017 Rencontre au Ministère de la Justice
Madame Pelsez déléguée interministérielle à l'aide aux victimes
Suite -
BAROMETRE ONISR AVRIL 2017
Suite -
Tuer sur la route en étant ivre et drogué ne constitue qu’un homicide involontaire
Le monde 22/06/16
Suite