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Actualités nationales

Haute-Savoie : une cycliste tuée par un chauffard ivre

Publié le 20/12/2014

Cette cycliste, âgée de 40 ans, a été fauchée par une voiture, vendredi après-midi, vers 16h, alors qu’elle circulait sur une avenue à Cran-Gevrier (Haute-Savoie).


Prise en charge par les secours, la quadragénaire a été évacuée vers l’hôpital d’Annecy, où elle est décédée des suites de ses blessures, peu de temps après son admission, rapporte le site du "Dauphiné Libéré".

 

Le conducteur de la voiture, âgé d’une trentaine d’années, a été interpellé par les policiers. Au moment de l’accident il affichait un taux de plus de 2 grammes d’alcool par litre de sang. Il a été placé en garde à vue.

 

(Photo illustration © Tian)

Il percute un arbre, est éjecté et se fait rouler dessus par un chauffard qui fuit

Publié le 20/12/2014

Le drame s'est noué vers 3 h 30 dans la nuit du vendredi 19 à ce samedi 20 décembre à Puisserguier (Hérault), près de Béziers. Un automobiliste a été éjecté de son véhicule après avoir percuté un arbre. Il est vraisemblablement mort sur le coup. Puis un chauffard lui a roulé dessus sans s'arrêter. Un appel à témoins est lancé.

Ce matin, vers 3 h 45, les pompiers et les gendarmes sont appelés à intervenir sur la D612 où un homme a été découvert mort, gisant sur la chaussée. Il s'agit d'un Cazoulin de 47 ans. La victime venait d'avoir un accident de la circulation  sur la départementale entre Puisserguier et Maureilhan et était partie au fossé. Le Cazoulin, selon une première version,  marchait sur le bord de la route quand il aurait été mortellement fauché.

Éjecté du véhicule

D'après les premiers éléments de l'enquête il apparaît que la victime a, dans un premier temps, percuté un arbre à grande vitesse. Des traces sur un platane démontrent que le véhicule est monté à plus de deux mètres de hauteur. Le conducteur n'était pas attaché et a été éjecté. Il est vraisemblablement mort sur le coup. Quelques instants plus tard un automobiliste qui passait là, a accroché le décédé et l'a traîné sur 30 mètres, puis a pris la fuite.

La victime abandonnée

Selon nos informations, la victime a été abandonnée sur place par ce chauffard qui a pris la fuite. C'est un autre automobiliste qui a prévenu les secours. Mais il était trop tard. Les gendarmes de la compagnie de Béziers se sont rendus sur place et la départementale 612 a été fermée à la circulation jusque 8 h 30 pour que les enquêteurs puissent faire les premières constatations et relever des indices importants laissés par le chauffard. " Je conseille fortement au chauffard qui a pris la fuite de venir de lui-même à la gendarmerie de Capestang avant que tous les éléments réunis sur la scène de l'accident ne permettent de l'identifier", a confirmé ce matin le chef d'escadron Rudy Ropital.

5e délit de fuite en quelques semaines

Depuis cet été c'est le cinquième délit de fuite sur l'ouest Biterrois qui est constaté sur les routes après des accidents mortels de la circulation, ou bien encore ayant causés des blessures très graves. Une tendance à la hausse qui inquiète de plus en plus les autorités. Le procureur de la République a demandé aux gendarmes de Capestang, en charge de l'enquête, de lancer un appel à témoins. Toutes les personnes qui sont passées sur la départementale 612 entre 3 h et 4 h sont invitées à appeler la gendarmerie de Capestang au 04 67 93 30 31.

J.-P. A.- MidiLibre

PERSEVERANCE ET TENACITE PAIERONT UN JOUR

Devant une défense dorénavant en manque d'arguments et usant alors des coups bas bien miséreux...

7 ans à l'encontre d'OULKOUCH.

1 an dont six mois ferme pour BOUCHANE.

Au delà de ces peines requises par l'avocat général, nous sommes fiers que le combat juridique ait retenu toute l'attention de la Cour.

C'est un petit pas pour certains (ceux qualifiant avec "sarcasme" notre approche), mais certainement un grand pas pour le droit futur vis à vis de ces comportements violents qui brisent la vie de familles entières.

Tout ceci malgré une défense agressive, heurtante, dans l'irrespect et l'immoralité qualifiant de "télégénique" la volonté des victimes de cette barbarie routière de vouloir montrer aux yeux de tous la légitimité du combat engagé.
Nous ne prêterons pas attention à un tel traitement "défensif" indécent et minimaliste, d'une décision judiciaire qui aux yeux de tout le monde est déjà acquise moralement. 
Nous ne prêterons pas non plus attention au profond mépris de Mustapha Bouchane envers les parents de Charlotte pour ne pas s'être présenté au Tribunal.


Le message fut porté par une plaidoierie de Jean Robert PHUNG parfaite et emprunte d'émotion, de justesse, déstinée non seulement à la mémoire de Charlotte, mais aussi, à un objectif clair, dont le but final est de sauver la vie d'innocents.
La Cour décidera donc le 5 Février prochain, en son âme et conscience, si conduire volontairement complètement ivre, drogué, sans permis, en zigzagant à vitesse excessive et provoquer ainsi la mort en s'enfuyant, relève de la "maladresse, de l'inattention, de l'imprudence" ou "de violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner.
Cette même Cour décidera aussi de la culpabilité de Bouchane, ayant tranquillement sauvé sa vie mais qui ne se préoccupe en aucun de celle des autres en laissant repartir lâchement et en toute connaissance de cause un tueur en puissance.
Quoiqu'il en soit, le combat continue aujourd'hui et demain...
Nous remercions toutes celles et tous ceux présents hier, nos adhérents, et toutes les personnes qui espèrent comme nous, voir un jour la justice prendre les bonnes décisions : celles qui par leur jurisprudence, font avancer le droit dans le bon sens, celui qui sauve des vies de façon inéluctable.

Merci,
Journal France 3 LANGUEDOC ROUSSILLON ( à partir de 3 min 48)

MIDI LIBRE

SUIVI DU PROCES

RMC Jean Jacques BOURDIN

FRANCE 3 EDITION NATIONALE

TV SUD

FRANCE 3

Six mois ferme requis en appel pour avoir laissé un homme ivre reprendre le volant

Montpellier (AFP) - Douze mois de prison, dont six mois ferme, ont été requis jeudi devant la cour d'appel de Montpellier pour "homicide par imprudence" à l'encontre d'un homme qui avait laissé conduire un ami ivre, responsable ensuite d'un accident mortel.

La cour d'appel de Montpellier a mis son arrêt en délibéré au 5 février.

Dans son réquisitoire, l'avocat général Pierre Denier a demandé la confirmation de la décision du 5 mars du tribunal correctionnel deMontpellier, une première en France, soulignant que le prévenu Mustapha Bouchane "avait bien contribué à la réalisation du dommage", comme le prévoit la loi.

Dans la nuit du 22 décembre 2012, Lhoussain Oulkouch, qui présentait un taux d'alcoolémie estimé par les experts entre 2,36 gr/l et 4,2 gr/l, avait fauché et tué une étudiante en pharmacie de 18 ans, Charlotte Landais.

A l'encontre de l'auteur de l'accident, condamné en première instance à 6 ans de prison, l'avocat général a requis jeudi 7 ans de détention pour homicide involontaire aggravé notamment par l'alcool, la vitesse, le défaut de permis et la prise de cannabis. Le parquet, qui avait requis 8 ans de prison en première instance, avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel en janvier.

Mustapha Bouchane, voyant le 22 décembre que Lhoussain n'était pas en état de conduire, avait pris le volant pour rentrer chez lui, alors qu'il n'avait pas de permis. Mais une fois à son domicile, il avait rendu les clefs de son véhicule à son ami et l'accident s'était produit moins de deux minutes plus tard.

Pendant l'instruction, Bouchane avait bénéficié d'un non-lieu, même si lajustice avait estimé que son attitude était condamnable moralement. C'était donc sur citation directe de la famille de la victime que s'était tenu le procès en première instance.

"Au vu de la législation actuelle, mon client n'avait pas les moyens d'empêcher son ami de reprendre son véhicule", a plaidé son avocat Me Mickaël Poilpré.

La partie civile, comme elle le fait sans succès depuis deux ans, a demandé à nouveau la requalification criminelle des faits en "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec arme par destination". Pour Me Jean-Robert Phung, la multiplicité des circonstances aggravantes doit permettre de "sortir de la sphère de la maladresse, de l'imprudence et de passer à la sphère de l'infraction intentionnelle".

"Je crains fort que, si vous alliez sur le terrain des violences volontaires, il n'y ait cassation. Mais vous pouvez vous y essayer", a estimé l'avocat général Pierre Denier.

Avant l'audience, une vingtaine de personnes, dont les parents de Charlotte Landais, ont manifesté devant la cour d'appel et déployé deux banderoles: "Charlotte, Mathieu, Adam, victimes de violences routières. Pour qu'ensemble les choses changent" et "Charlotte on t’aimera toujours".

tempsreel.nouvelobs.com

Procès en appel des chauffards responsables de la mort de Charlotte Landais : le combat des parents

Le procès en appel des deux chauffards responsables de la mort de Charlotte Landais s'ouvre ce jeudi à Montpellier. En décembre 2012, la jeune Gardoise avait été percutée par un automobiliste ivre et drogué qui roulait sans permis. Les parents de la jeune fille souhaitent un procès aux assises.

Le drame avait entraîné une vive émotion. Après une soirée étudiante Charlotte Landais était  violemment renversée à Montpellier par un automobiliste qui roulait à vive allure. Il était sous l'emprise de la drogue et de l'alcool. La jeune Gardoise est décédée. Ce jeudi, les deux hommes reconnus responsables de sa mort se retrouvent devant la justice. Leur procès en appel s'ouvre.

Ivre, drogué et sans permis

En première instance celui qui conduisait avait été condamné à six ans de prison ferme, il avait pris du cannabis et de la cocaïne. Il roulait sans permis et s'était enfui après avoir renversé Charlotte. Son ami, avec qui il avait passé la nuit en boite et qui lui avait laissé les clés de la voiture après un dernier joint ensemble, a été condamné à un an de prison. Une condamnation pour homicide involontaire indirect, qui avait fait jurisprudence en début d'année.

Et c'est précisément cela que les parents de Charlotte n'acceptent pas. Pour eux, pas question d'homicide involontaire mais bien de violence volontaire ayant entrainé la mort, sans intention de la donner, avec une arme : en l'occurrence, la voiture. Ce qu'ils attendent dès ce jeudi matin, c’estque la cour correctionnelle d'appel se déclare incompétente et que l'affaire finisse par être jugée devant les assises. Charlotte avait 18 ans. Elle était étudiante en pharmacie.

http://www.francebleu.fr/infos/accident/proces-appel-chauffards-combat-des-parents-de-charlotte-landais-2011724

par Camille PayanSylvie CharbonnierFrance Bleu Gard Lozère

VIDEO. Les proches de Charlotte Landais demandent le report du procès

Le combat des deux parents contre la violence routière se poursuit. Leur fille avait été tuée par un chauffard ivre et drogué. Ils demandent des peines exemplaires.

 

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/video-les-proches-de-charlotte-landais-demandent-le-report-du-proces_776379.html

 

Il y a deux ans, Charlotte Landais, étudiante de 18 ans avait trouvé la mort percutée par un chauffard ivre et sous l'emprise de stupéfiants. Parents et proches de la victime espèrent une chose : que les prévenus ne comparaissent pas jeudi 18 décembre après-midi. Ils militent pour que le dossier soit renvoyé aux Assises, pour que les faits ne soient plus considérés comme un délit, mais comme un crime.

Réprimer plus sévèrement ?

"On refuse qu'on dise que Charlotte est décédée d'un accident de la circulation par imprudence et maladresse", lâche Stéphane Landais, père de la victime. Un des détenus avait écopé de six ans de prison pour homicide involontaire. L'autre passager du véhicule avait reçu une peine de six mois, pour ne pas avoir mis en garde son ami. "Est-ce que dans certains cas la mise en danger d'autrui ne peut pas devenir criminelle ?, Il faudrait peut-être réprimer plus sévèrement ", s'interroge Guillaume Zambrano, maître de conférence en droit privé.

France TV info

Suivez le procès en appel du chauffard de Charlotte Landais en direct

Le procès en appel de l'auteur de l'accident ayant coûté la vie à Charlotte 18 ans le 22 décembre 2012 se tient à la cour d'appel de Montpellier. Lhoussain Oulkouch a été condamné à 6 ans de prison pour homicide involontaire. Suivez l'audience en direct.

16 h 39 Le tribunal rendra sa décision le 5 février 2015

16 h 30 Oulkouch n'a rien à ajouter.

16 h 25
 Me Malgras estime que 6 ans de prison est déjà une lourde peine et demande que les juges en reste là.
L'avocat reproche à l'association des victimes de faire du télégénique aux dépens du judiciaire. De vouloir pousser les juges à changer la loi parce qu'elle n'a pas été entendue par les parlementaires.
"La pression médiatique fait que la passion l'emporte sur la raison."

16 h 15 ​: La plaidoirie du défenseur de Lhoussian Oulkouch Me Malgras commence


16 h 00 La plaidoirie de Me Poilpré défenseur de Bouchane
L'avocat est gêné de l'absence de son client . Surpris. Il ne peut l'expliquer.
"Peut-être est-ce parce qu'il ne comprend pas qu'on le considère comme responsable de la mort de Charlotte."
Ce qui fait débat selon lui : est-ce que Oulkouch avait repris ses esprits avant de prendre le volant. Oui selon Me Poilpré il avait vomi et s'était endormi dans la voiture.
"La seule solution était de réquisitionner les clés de la voiture pour empêcher Oulkouch de conduire. Mais Bouchane ne pouvait pas empêcher son ami de repartir."

Les réquisitions


15 h 40 Le procureur Denier demande dans ses réquisitions 
7 ans de prison à l'encontre de L. Oulkouch pour homicide involontaire 
un an de prison dont six mois avec sursis à l'encontre de M. Bouchane


15 h 30 Me Nguyen Phung ne réclame ni la criminalisation de l'affaire, ni le changement de loi. "D'autres drames vont se produire mais la cour peut faire passer le message. Charlotte n'est pas morte par maladresse."

15 h 26 : Me Phung évoque la responsabilité de Mustapha Bouchane. L'ami du chauffard qui est ressorti ivre de la discothèque et a passé le volant à Oulkouch vers 4 h 00 du matin.
"Peut-être que si il en est un qui dit ce soir-là je suis trop ivre pour rouler, des vies seront sauvées."
Pour l'avocat de la famille la responsabilité de Bouchane est réelle.
"Lui une fois au chaud chez lui, il dit à Oulkouch :vas-y rentres chez toi. Deux minutes plus tard Charlotte est percutée"

15 h 20  
Pour Me Phung nul besoin de changer la loi : "Il suffit aux juges de répondre à la question ce qu'a fait L.Oulkouche relève-t-il de la maladresse ou de la violence ?

15 h 09 : la suite de la plaidoirie de Me Nguyen Phung défenseur des parents de Charlotte.
"De l'involontaire on bascule dans le volontaire."
"Oulkouch n'a plus de permis depuis deux ans déjà à cause de l'alcool. 
"Ce 22 décembre 2012 il a plus de 2 grammes d'alcool dans le sang il zigzague sur la route."
"On est plus dans l'involontaire mais dans la violence volontaire."

15 h 07 Me Phung rappelle le texte de loi en vigueur. La peine encourue pour un homicide involontaire assortie de 5 circonstances aggravantes est de 10 ans d'emprisonnement.

La plaidoirie de la défense 


15 h 00 Début de la plaidoirie de  Me Phung défenseur de la famille des victimes 
"Toutes les lois n'y changeront rien. Chaque jour des jeunes meurent dans ce que l'on appelle des accidents de la route."

14 h 55 ​​La présidente donne la parole aux parties civiles aux parents de Charlotte.
"On ne veut pas pleurer sur notre sort. Nous voulons à l'image de Charlotte rester tenace et faire changer les choses.
"Charlotte était tournée vers les autres".
"Ce 22 décembre 2012, deux mondes opposés se sont croisés."


14 h 53 Lhoussain Oulkouch demande pardon aux familles et dit qu'il a tellement honte qu'il ne peut pas s'exprimer.

L'exposé des faits


14 h 50 C'est le parquet qui a fait appel de la condamnation à 6 ans de prison.
Les parties civiles souhaitent que l'affaire soit considérée comme criminelle mais pour le tribunal il n'y a pas eu volonté de nuire.

14 h 45 L. Oulkouch est détenu depuis janvier 2014
L'exposé des faits se pour suit par la description de la soirée passée en discothèque. Le prévenu reconnaît avoir consommé de l'alcool de l'herbe mais nie toute prise de cocaïne.
Il était ivre mort en sortant d'une discothèque ce 22 décembre 2012.

14 h 39 Des deux prévenus seul Lhoussian Oulkouch est présent à l'audience
La présidente rappelle les faits et note que Lhoussain Oulkouch a menti aux enquêteurs.
Il rappelle les cinq circonstances aggravantes de cet homicide involontaire 
- violation manifestement délibérée d’une obligation  de prudence ou de sécurité à savoir dépassement dangereux, vitesse excessive, défaut de maitrise
- conduite sous l’empire d’un état alcoolique, entre 2,3 et 4,2 g/l d’alcool dans le sang
- usage de stupéfiants
- invalidation du permis de conduire
- délit de fuite

14 h 30 ouverture du procès
La salle d'audience est comble

 Isabelle Bris et Laurence Creusot - France 3 Languedoc Rousillon


Procès des chauffards meurtriers de Charlotte Landais : réfléchir pour prévenir

Publié le 17/12/14

Les 2 hommes responsables de la mort de Charlotte Landais retournent devant la justice, en appel, ce jeudi. Les parents de cette jeune fille de 18 ans tuée il y a 2 ans par un chauffard militent pour que la loi change. Des étudiants en droit les ont entendus et y consacrent leur diplôme.

Ces étudiants en droit sont de futurs avocats. Quatre  d'entre eux ont décidé de consacrer leur mémoire de 5eme année à la violence routière. C'est la rencontre avec les parents de Charlotte Landais qui les a décidé. Il y a deux ans, Charlotte Landais, étudiante à Montpellier, a été percutée par un automobiliste ivre et drogué qui roulait sans permis, à très grande vitesse, en ville. L'homme a pris la fuite. Rapidement retrouvé par la police, il a été condamné à 6 ans de prison en janvier dernier. Une condamnation trop légère aux yeux de la famille dont l'association milite  pour que ces comportements routiers ne soient plus considérés comme des actes involontaires par la justice.

C'est pour cela qu'ils se sont tournés vers l'université nîmoise. Les 4 étudiants assisteront au procès en appel à Montpellier jeudi.

Un autre homme a été condamné dans l'affaire Charlotte. Il n'était pas dans la voiture qui a tué la jeune gardoise mais il a laissé son ami partir de chez lui en état d'ivresse : la justice l'a condamné à 6 mois ferme pour homicide involontaire. Une première en la matière.

 Par Armelle Goyon - France3 Languedoc Roussillon


Le nombre des morts sur les routes en hausse de 10,7% en novembre

Publié le 15/12/14

L'année 2014 sera la première année de hausse de la mortalité sur les routes  après 12 ans de baisse. Piétons, cyclistes et cyclomotoristes sont les plus touchés.

 

LE CHAUFFARD MIS EN EXAMEN POUR HOMICIDES INVOLONTAIRES

Publié le 12/12/14

Mercredi soir, sur le campus du Moufia à Saint-Denis de la Réunion, six étudiants ont été fauchés par une Citroën C2 avenue Georges-Brassens. Il vient d'être mis en examen pour homicides involontaires.

C'est l'accident de la route le plus meurtrier de l'histoire à la Réunion. Le campus du Moufia à Saint-Denis est en deuil. Six étudiants, âgés de 18 à 20 ans, ont été fauchés par une Citroën C2 à 22 heures dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. Cinq d'entre-eux sont décédés, une jeune fille est toujours dans un état critique et hospitalisée. Le conducteur a été immédiatement arrêté par les autorités et placé en garde en vue. Vendredi, les premiers éléments de l'enquête ont été dévoilés par le parquet. La vitesse serait la cause principale de l'accident. Le chauffard, un jeune homme de 20 ans, roulait à 100 km/h dans une portion limitée à 30 lorsqu'il a perdu le contrôle de sa voiture. Étudiant comme les victimes, Bernard a été vendredi après-midi mis en examen pour «homicides involontaires», «blessures involontaires», «conduite sous l'emprise d'un état alcoolique», «vitesse excessive» et «défaut de maîtrise de son véhicule». En effet, le jeune homme accompagné de deux amis avait consommé deux bières et dépassait légèrement les 0,5 grammes d'alcool par litrede sang autorisés. Le chauffard a été placé en détention au centre pénitentiaire de Domenjod, suivant les réquisitions du parquet qui a mis en avant lors d'une audience publique le «grave trouble à l'ordre public» et les «menaces qui pèsent sur le jeune homme».

En effet, la substitut du procureur, Elise Tamil, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'«il y a des menaces particulièrement graves de la part des parents de l'une des victimes, qui disent qu'ils n'ont plus rien à perdre. Il faut donc protéger le conducteur». Une position partagée par le juge des libertés et de la détention. Il lui a fallu moins de trente minutes pour prendre sa décision. Il a considéré l'étudiant de 20 ans comme «auteur d'un grave accident de la route» et a voulu s'assurer de sa présence aux convocations du juge d'instruction. «J'ai aussi pris cette décision pour une considération que l'on ne voit pas souvent dans une ordonnance : la notion de le protéger», a dit le juge.

"IL NE S'EST PAS RENDU COMPTE QU'IL AVAIT HEURTÉ DES PIÉTONS"

De son côté, l'avocat de la défense, Me Louis Ropars, avait lui plaidé la remise en liberté en arguant «qu'il n'y a aucun risque de récidive, aucun risque de non-représentation» et que «sa protection sera assurée par ses parents, ses frères et ses sœurs qui vont l'éloigner de son domicile et du lieu de l'accident». La preuve selon Me Ropars ? Le jeune homme a depuis reconnu les faits et a exprimé énormément de regrets. Selon Mme Tamil, «Il a reconnu qu'il roulait à 100km/h dans une portion limitée à 30km/h et avoir apporté des modifications pour augmenter la vitesse de son véhicule». La magistrate ajoute : «Il a perdu le contrôle en amorçant une courbe, heurté le trottoir, des arbres, fauché le groupe de piétons et s'est arrêté 65 mètres plus loin après avoir fait plusieurs vrilles à 180 degrés».

Lors de l'interrogatoire, le chauffeur a même déclaré qu'il ne s'était pas «rendu compte qu'il avait heurté des piétons». Il aurait même «fermé les yeux» en frappant le trottoir. Ce n'est qu'une fois la voiture immobilisée qu'il est descendu avec ses deux amis et qu'il a vu les corps. «Là, il a tenté de leur porter secours», poursuit Elise Tamil. Les secours ont été appelés par un témoin de la scène et un des passagers. Il était déjà trop tard.

Depuis jeudi, les hommages se multiplient à Saint-Denis. Dès les premières heures, une cinquantaine d'étudiants s'étaient rassemblés pour une marche silencieuse du campus du Moufia jusqu'au lieu de l'accident. Le recteur et le président de l'université ont également rendu un hommage solennel en ouverture du conseil d'administration l'après-midi. Une cellule psychologique est ouverte au sein du campus.

PARIS MATCH - ANTHONY VERDOT-BELAVAL AVEC AGENCES

Alcool au volant: près d'un Français sur trois a déjà conduit après avoir (trop) bu

Publié le 12/12/2014

SÉCURITÉ ROUTIÈRE - Près d'un Français sur trois (29%) admet avoir déjà pris le volant en pensant avoir un taux d'alcoolémie supérieur au seuil légal de 0,5 g d'alcool par litre de sang, selon une étude publiée vendredi 12 décembre par les associations Prévention Routière et Assureurs Prévention.

Par ailleurs, 27% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête affirment être déjà montées dans un véhicule en pensant que la conducteur avait dépassé le taux autorisé. Selon cette étude intitulée "Sorties, alcool et conduite: les Français prennent trop de risques", une très grande majorité de Français (70%) sortent au moins une fois par mois.

Lors de ces sorties, la consommation d'alcool est très répandue (83%) mais l'usage de la voiture ou d'un deux-roues à moteur l'est aussi: 78% des personnes interrogées utilisent ces véhicules pour s'y rendre et en revenir (49% en tant que conducteur et 29% en tant que passager).

"Fausses solutions"

Et si un Français sur deux (51%) ne connaît pas le chiffre exact de la limite légale (0,5 g), 63% savent qu'elle correspond à deux verres d'alcool. "Ces sorties se font pour l'essentiel dans un cadre familial ou amical, où il n'y a pas le caractère dissuasif du prix des consommations et où les doses ne sont pas les mêmes que dans les bars et restaurants", souligne le délégué général de Prévention Routière, Jean-Yves Salaun, en pointant "quelques éléments positifs".

"La première des solutions envisagées est de se faire raccompagner par quelqu'un qui n'a pas bu, un capitaine de soirée. On n'aurait pas eu ce pourcentage il y a quinze ans, estime-t-il.

En effet, parmi les solutions envisagées pour rentrer sans risque, 46% des sondés désignent un "capitaine de soirée" et 44% dorment sur place. Mais 41% des Français continuent d'envisager parfois des solutions "pas suffisamment fiables", voire de "fausses solutions", comme boire de l'eau ou du café, rouler lentement ou prendre des petites routes peu empruntées.

Les Français interrogés craignent les accidents provoqués par un conducteur en état d'ivresse tout particulièrement lors du réveillon du jour de l'An (84%) et des retours de discothèque (81%).

Cette étude a été menée auprès d'un échantillon de 6.774 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 64 ans, interrogées par internet entre le 31 octobre et le 13 novembre 2014 selon la méthode des quotas.

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Voiture folle au Moufia : une cinquième victime à déplorer

Publié le 11/12/2014

L’accident dramatique d’hier soir au Moufia a fait une cinquième victime. Quatre étudiants ont été fauchés par une Citroën C2 qui descendait l’avenue Georges Brassens. Le conducteur, légèrement alcoolisé et roulant sans doute à vitesse excessive, a été placé en garde à vue.

 

L’horreur. Dissimulés par des bâches bleues, les corps jonchent les plates-bandes situées le long du trottoir. Pompiers, policiers et médecins s’affairent dans tous les sens. L’accident de la route le plus meurtrier de l’année 2014 vient de se produire sur l’avenue Georges Brassens au Moufia.

Les enquêteurs de l’identité judiciaire tentent péniblement de reconstituer le scénario du drame et d’identifier les victimes. Quatre sont décédées. Deux autres sont dans un état grave, dont un désespéré.

Il est environ 22 heures lorsqu’une Citroën C2 VTS avec à son bord trois étudiants descend l’avenue Georges Brassens en direction de l’hôtel de Région. Au sortir de la courbe du lycée, dans la ligne droite qui descend vers la Pyramide inversée, la voiture qui roule sans doute à une vitesse supérieure aux 50 km/h autorisés, se déporte sur sa droite à hauteur des bureaux d’EDF et heurte le trottoir.

LE CHOC ENTENDU JUSQU’À BOIS DE NÈFLES

Le bateau qui suit, permettant le stationnement des bus, va faire l’effet d’un tremplin, qui projette la voiture en direction des arbres plantés en bordure de trottoir. Et des six malheureux piétons qui se trouvaient là. Quatre d’entre eux sont des étudiants qui redescendaient de la station-service après être allés acheter des cigarettes. Les deux autres personnes sont un homme et une femme plus âgés, environ la quarantaine d’années. Ils sont fauchés et projetés sur le bas-côté, la voiture percutant les uns après les autres trois arbres et rebondissant sur les piétons. La C2, dont le pare-chocs a été arraché après l’impact sur le premier arbre, finit sa course au milieu de la chaussée, une cinquantaine de mètres après le point d’impact originel. Le choc a été d’une telle violence que des témoins rapportent avoir entendu du bruit depuis la colline voisine de Bois-de-Nèfles.

Rapidement, l’alerte est donnée et un important dispositif de secours est déployé. Trop tard pour trois des quatre victimes, décédées sur le coup. Une quatrième va décéder sur place malgré les tentatives de réanimation. Deux autres sont dans un état grave, leur pronostic vital engagé. Selon des témoins, les trois occupants du véhicule ont entrepris de porter secours aux victimes. En amont et en aval de l’accident, de nombreux badauds affluent. Puis des étudiants de ce quartier de l’université, qui craignent que leurs amis ne soient parmi les victimes. Pour certains, le mauvais pressentiment va être confirmé. Les trois occupants de la voiture, des étudiants en BTS vente-automobile au lycée Georges Brassens, sont conduits au commissariat de Malartic.

ALCOOLÉMIE POSITIVE

Le conducteur, qui a soufflé positif à l’alcootest, pour un taux « contraventionnel » (entre 0,5 et 0,8 g d’alcool par litre de sang), est placé en garde à vue. Ses deux camarades sont entendus comme témoins. Ils devaient donner des explications sur cette brutale perte de contrôle.

L’absence totale de traces de freinages et la violence du choc laissent penser que le véhicule, qui s’apprêtait à entrer dans une zone limitée à 30 km/h, circulait à vitesse excessive. Mais les enquêteurs se demandent si le conducteur n’a pas été distrait par quelque chose, qui l’aurait fait dévier de sa route.

De nombreuses autorités se sont rendues sur les lieux de cet accident hors norme. Le directeur départemental de la sécurité publique, le commissaire Jean-François Lebon, est venu s’enquérir du travail d’investigation mené par ses policiers, accompagné de la directrice de cabinet du préfet, Julie Bouaziz. La substitut du procureur Élise Tamil est également sur place, de même que le directeur de cabinet du maire, Didier Annette.

À l’image des témoins et des badauds, tous semblent profondément marqués par le drame qui implique majoritairement de jeunes étudiants. Leurs proches, venus sur les lieux, doivent pour certains être aussi pris en charge par les pompiers, victimes de malaise devant l’horreur de la scène.

Vers 1 heure du matin, des constatations médico-légales étaient encore effectuées sur place par les médecins, tandis que les policiers continuaient à prélever des éléments matériels.

Il faudra sans doute plusieurs jours pour connaître les circonstances de cet accident aux conséquences effroyables, qui rappelle celui des élagueurs mortellement fauchés en bord de RN2 à Sainte-Marie le 24 septembre 2012. Trois d’entre eux avaient perdu la vie.

Textes : Sébastien Gignoux et Jérôme TalpinPhotos : Frédéric Laï-Yu

Le journal de l'Île de la Réunion

Accident mortel de Joué : le procès reprendra jeudi

Publié le 10/12/12

Ce mercredi, débutait le procès de l'accident de la circulation qui, le 30 mai 2011, avait coûté la vie à une fillette, blessé grièvement deux de ces camarades et touché seize autres enfants de la classe de l'école Mignonne, à Joué-lès-Tours. Compte tenu du mouvement national de grève des avocats, le procès a été suspendu. Il reprend jeudi à 8h30.

Dans la salle d'audience, les parents de la petite Mélanie, leur famille, leurs amis. D'autres parents sont également là. Tout comme l'instituteur qui, cet après-midi là de printemps avait accompagné les 23 élèves de la classe jusqu'à un terrain de sport situé à proximité de l'école.

Le conducteur de la camionnette, Grégory Potiron, gendarme, a également pris place. A la barre, il décline son identité. Il est prévenu d'homicide involontaire, de blessures involontaires et de conduite d'un véhicule à une vitesse excessive eu égard aux circonstances.

>> LIRE ( la NR du 31/05/2001) Une écolière tuée, deux blessés graves et des blessés légers

Le procès était prévu pour se tenir sur deux jours. Les circonstances ont changé la donne : en l'occurrence le mouvement de grève des professions réglementées et notamment des avocats contre le projet de loi Macron. Une fois l'appel des parties civiles achevé, Me Boualem Bendjador, au nom du Barreau de Tours prend la parole et demande au tribunal " la suspension de l'audience pour la reprendre demain à 8h30".

Plusieurs avocats, qui participent à la manifestation prévue cette après-midi à Paris, sont absents et se sont faits représentés. 

Le procureur de la République, Benoit Bernard, prend à son tour la parole, sans se prononcer sur les tenants et les aboutissants du mouvement.

Je m'oppose à cette demande. Ce procès doit se tenir aujourd'hui et naturellement en présence des avocats des parties civiles. Il est des causes qui dépasse cette colère, comme ce bouleversement extraordinaire qui doit être mis en mots aujourd'hui et demain. Ce procès devait initialement se tenir les 29 et 30 octobre, une date plus opportune que l'avant-veille de Noël. La date avait été modifiée dans un souci d'organisation de la profession d'avocats. Il y avait déjà eu un geste de compréhension. Ce procès devait se tenir sur deux jours pour permettre à la justice d'expliquer, de faire comprendre. Ces deux jours, c'était en pensant avant tout aux victimes."

Une poignée de minutes suffit au tribunal, présidé par Christine Blanchet, pour se prononcer.

Le tribunal n'entendait pas renvoyer. La suspension est la seule solution pour concilier les intérêts des victimes qui ont des avocats que le tribunal ne veut pas priver de débat judiciaire. Ce ne sera pas un procès raccourci, moins dense ou moins juridique.

Au prévenu, elle explique : "Vous serez jugé comme il se doit, mais les débats se dérouleront sur une seule journée."

Me Bendjador reprend alors la parole pour s'adresser aux parties civiles le contexte.

La séance est levée, peu après 10h.

Demain, l'audience reprendra à 8h30. Pour une longue journée.

 lanouvellerepublique.fr

PLACE STANISLAS : LE CHAUFFARD ÉCROUÉ

Publié le 07/12/2014

Silence radio. Le conducteur du fourgon qui a fauché trois passants sur la place Stanislas à Nancy dans la nuit de jeudi à vendredi, ne s’est pas expliqué en garde à vue. Il a fait valoir son droit au silence.

Il réservera ses explications au tribunal correctionnel devant lequel il sera jugé en comparution immédiate lundi. En attendant, il a été déféré ce samedi en fin d’après-midi devant un juge des libertés qui l’a placé en détention provisoire.

Au cours de sa garde à vue, le conducteur, âgé de 25 ans et déjà connu des services de police pour des petits délits routiers ainsi que de l’usage de produits stupéfiants, a accepté de se soumettre au test de détection de consommation de drogue. Ce qu’il avait refusé initialement.

Positif au cannabis

Le test s’est avéré positif au cannabis. Au moment de l’accident, il était aussi sous l’emprise d’alcool. Il avait 2,24 grammes.

Au volant de son fourgon, il a dévalé à grande vitesse la rue Gambetta. Il a raté le virage vers la rue des Dominicains. Il est allé tout droit, contre les plots de sécurité qui protègent la place Stan. Le véhicule fou les a arrachés. Pour aller percuter trois passants.

Deux d’entre eux, des jeunes femmes de 22 ans, n’ont été que légèrement blessés et sont sortis aussitôt de l’hôpital. Le troisième, un homme de 32 ans, a été plus sérieusement touché au niveau du dos. Conduit à l’hôpital central, il a dû subir une intervention chirurgicale. Ce samedi, il était toujours hospitalisé. Ses jours ne sont pas en danger.

C.G.- Estrepublicain.fr

Affaire Zeitouni : 6 ans requis contre le conducteur, 3 contre le passager

publié le 03/12/2014

Le procureur de la République de Paris a réclamé mercredi 6 ans de prison ferme à l'encontre d'Eric Robic et 3 à l'encontre de Claude Khayat, tous deux jugés depuis moins d'une semaine pour avoir accidentellement tué Lee Zeitouni, une jeune israélienne, à Tel-Aviv (Israël) en 2011.

Sur le même sujet

Les deux hommes avaient pris la fuite après l'accident et s'étaient réfugiés en Franceoù ils ont été interpellés pour une banale histoire d'escroquerie

Le procureur a fustigé «l'immoralité totale» d'Eric Robic, le conducteur du puissant 4x4 qui a renversé la jeune femme. Ce dernier encourt jusqu'à 10 ans de prison pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. Claude Khayat jusqu'à cinq ans pour non-assistance à personne en danger.  

Lee Zeitouni, jeune prof de gym et de yoga de 25 ans, avait été tuée en traversant la rue sur un passage piéton au petit matin du 16 septembre 2011, alors qu'elle se rendait à son travail. Elle était alors auchée par la voiture d'Eric Robic, lancée, selon des témoins, à plus de 100 km/heure dans une zone limitée à 50.

Ce drame avait provoqué la colère en Israël et l'embarras de la France, qui n'extrade pas ses ressortissants hors Union européenne, et le procès était donc très attendu. Il s'était ouvert jeudi dernier mais avait été renvoyé après que l'avocat de Claude Khayat eut été agressé dans les toilettes du palais de justice de Paris par un inconnu qui lui a asséné un coup de poing à la mâchoire avant de s'enfuir.

VIDEO. En 2012, la famille de Lee Zeitouni se rendait en Francepour réclamer justice. 


VIDEO. En 2011, les proches de Lee Zeitouni interpellaient la France sur le drame. 

Le Parisien

Hérault : l’ambulancier bédaricien ivre avait tué une automobiliste

Publié le 02/12/2014

Le Bédaricien est jugé, ce mardi 2 novembre, au tribunal de Montpellier (Hérault), pour homicide involontaire. 

 

Le 16 octobre 2012, un employé d'une société d'ambulance de Bédarieux qui transportait un malade, aurait grillé un feu rouge à une intersection à Montpellier, près de l'hôpital Lapeyronie. Il a alors percuté une automobile qui franchissait le carrefour, tuant sa conductrice, Michelle Joassard, qui sortait de l'hôpital. Le conducteur est jugé, ce mardi, au tribunal de Montpellier pour homicide involontaire. La prévention étant aggravée par deux circonstances : le conducteur conduisait avec 1,62 gramme d'alcool dans le sang, mais aussi sous l'emprise du cannabis. L'entreprise est, elle aussi, poursuivie dans cette affaire.

L'ambulance aurait omis de s'arrêter au feu tricolore

Ce soir du 16 octobre 2012, le chauffeur de l'ambulance arrivant de Bédarieux aurait omis de s'arrêter à un feu tricolore du carrefour de l'avenue Gaston-Giraud alors que le signal était rouge. Il circulait les signaux lumineux de son ambulance allumés. Il a alors percuté la voiture de la victime qui est décédée une heure plus tard des suites de ses blessures. Le conducteur et son passager avaient été, eux aussi, légèrement blessés dans le choc.

"Ma vie a basculé depuis ce drame, explique Céline Nicaise, la fille de la victime. Je venais d'accoucher de mon deuxième enfant et j'ai été dans l'incapacité de m'en occuper." Céline Nicaise ne s'est jamais remise de ce drame. Elle a tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours. Aujourd'hui, Céline l'assure, elle a retrouvé la force de vivre pour ses deux enfants et son mari, mais aussi pour un combat qu'elle entend mener contre la banalisation des accidents de la circulation.

"J'ai lancé une pétition pour faire évoluer la loi, explique-t-elle. Il ne faut plus que l'on parle d'homicide involontaire quand des conducteurs accumulent ainsi des circonstances aggravantes. Dans le cas du décès de ma mère, ce n'est pas un simple accident de la circulation. C'est un acte criminel. Un acte criminel causé avec une arme, la voiture du conducteur. Cet homme n'a pas volontairement tué ma mère, mais en revanche il a bu et fumé volontairement". Selon Céline, "il faudrait, avec tous ces éléments,  parler d'homicide volontaire."

La fille de la victime, " rongée par la souffrance"

Céline Nicaise n'arrive pas à taire sa colère. Elle estime que les pouvoirs publics ne prennent pas suffisamment en compte la douleur des victimes pour que les chauffards soient jugés. "Avec des sanctions plus lourdes, certains seraient peut-être plus attentifs au respect du code de la route, estime-t-elle. Cela détruirait moins de familles. Aujourd'hui, je suis rongée par la souffrance et la haine. Maman, elle a pris la perpétuité. Ne pas parler d'elle serait pour moi la condamner une seconde fois. C'était une belle dame, attachée à sa famille. Elle avait envie de vivre. On lui a enlevé ce souhait. On lui a arraché ce souhait."

Ce mardi, Céline attend une sanction à la hauteur de sa douleur. Par cette sanction, elle attend que la justice délivre un message fort aux chauffards et aux sociétés qui demandent toujours plus de rendement à leurs salariés. Et d'expliquer : "Depuis ce drame, je n'ai jamais eu un message de compassion, un mot d'excuse de la part du conducteur. Pas même une demande de pardon. La compassion de la société, je l'attends encore. Je n'ai eu qu'un mail m'expliquant que l'entreprise n'était en rien responsable de ce qui était arrivé."

Midi Libre - JEAN-PIERRE AMARGER

Délit de fuite à Trignac. Une jeune fille renversée: appel à témoin

St NAZAIRE : 30/11/2014

La gendarmerie tente d'identifier le conducteur de la Renault- Mégane grise, portant un autocollant A qui a pris la fuite vendredi à 19 h 30 après avoir percuté un piéton.

 

 Vendredi, à 19 h 30, la voiture circulant en direction de Nantes sur la RN471 (encore appelé Boulevard de l'Atlantique à la sortie de Saint-Nazaire), à hauteur du rond-point de Certé, a percuté une adolescente qui traversait la chaussée sur le passage protégé.Le choc a été violent, projetant la jeune fille à terre. Sérieusement blessée, notamment au niveau du bassin, elle a été transportée à l'hôpital de Saint-Nazaire. Le conducteur en cause a pris immédiatement la fuite. Les automobilistes qui le suivaient ont pu détailler le modèle de la voiture, mais les gendarmes pensent que d'autres personnes, des automobilistes circulant dans les deux sens et/ou des piétons ont pu assister à cet accident. Il leur est demandé d'appeler la brigade de Montoir-de-Bretagne au 02 40 45 50 17.

Ouest France

Décès d'un piéton à Dreux : quatre mois ferme pour le chauffard [Mise à jour]

En date du 21/11/14, après avoir renversé  Hassan CHERRADI 66 ans sur un passage clouté, un chauffard de 41 ans a pris la fuite ..... transportée à l'hôpital la victime est décédée quelques heures après. Trois jours plus tard le coupable s'est rendu au commissariat. Le fuyard aurait expliqué qu'il a paniqué parce qu'il devait aller chercher sa fille à la garderie. !!!! Jugé en comparution immédiate le 24/11/14 , il a été requis: un an de prison dont trois mois ferme et l'annulation du permis  ...... le jugement a été:  un an de prison dont quatre mois ferme et suspension du permis pendant six mois.  Le coupable a été laissé en liberté.

Ce qui nous interpelle  :

- le motif de la fuite , car sa fille ne craignait rien à la garderie.....

- si le motif  "bien stupide" était de récupérer sa fille, pourquoi ne s'est il pas rendu au commissariat immédiatement après l'avoir récupérée et confiée à un proche.

- pourquoi a t'il attendu trois jours pour se rendre ??? voulait il se soustraire à la justice ??? avait il consommé de l'alcool ou autres, et il lui fallait attendre  que les taux baissent pour le depistage ???

- si le délit de fuite a été retenu et pour cause, la non assistance à personne en péril ne semble même pas avoir été évoquée.... ce qui est ahurissant , car c'est pour nous une attitude que nous ne pouvons accepter? et qui se devrait d'être toujours  punie des plus sévèrement! 

Une fois encore les circonstances aggravantes n'ont pas été prises en compte pour la condamnation.

Association Charlotte Mathieu Adam


Article publié le 26/11/2014

Le conducteur de la Peugeot 407 qui a mortellement blessé un piéton, vendredi 21 novembre 2014, avenue Marceau, à Dreux, a été présenté au procureur, hier, à l’issue de sa garde à vue.

Après avoir pris la fuite trois jours plus tôt, il s’est rendu le lundi 24 novembre 2014, au commissariat. 

Âgé de 41 ans, demeurant à Dreux, il aurait expliqué qu’il a paniqué parce qu’il devait aller chercher sa fille à la garderie. 

La victime de l’accident, Hassan Cherradi, 66 ans, est décédée à l’hôpital.

Le chauffard était jugé à Chartres, ce mercredi 26 novembre 2014, en comparution immédiate. Un an de prison dont trois mois ferme ont été requis, ainsi qu'une annulation du permis de conduire.

Le jugement vient de tomber : l'accusé écope d'un an de prison dont quatre mois ferme, sans mandat de dépôt. Son permis de conduire sera également suspendu pendant six mois.

lechorepublicain.fr

Deux Français jugés à Paris pour la mort d'une Israélienne à Tel-Aviv

Dernière modification : 26/11/2014

L'Israélienne Lee Zeitouni avait 25 ans lorsqu'elle a été renversée par un 4x4 à Tel-Aviv, le 16 septembre 2011. Deux Français sont jugés jeudi à Paris pour cet accident tragique. Retour sur une affaire à rebondissements.

 

Trois ans après le drame, les deux Français accusés d'avoir tué l’Israélienne Lee Zeitouni, renversée par un 4x4 à Tel-Aviv en 2011, font face à la justice, jeudi 27 novembre. Ce procès est l’aboutissement d’une affaire à rebondissements qui a envenimé les relations entre la France et Israël.

Le 16 septembre 2011, au petit matin, le bolide d’Éric Robic, la quarantaine, roule à environ 100 kilomètres/heure dans des rues limitées à 50 à Tel-Aviv, en Israël. Côté passager se trouve Claude Khayat, un autre Français. Le conducteur, ivre et sans permis, grille un feu rouge et heurte violemment Lee Zeitouni, une Israélienne de 25 ans qui traverse à ce moment-là sur un passage piéton. Elle est tuée sur le coup. Les deux comparses prennent la fuite et le premier vol pour la France.

Éric Robic, le conducteur du véhicule, accusé d’homicide involontaire aggravé par une vitesse "très excessive et même démesurée", non-respect d'un feu rouge et non-assistance à personne en péril, encourt jusqu'à 10 ans de prison et 150 000 euros d'amende. Claude Khayat sera, lui, jugé pour non-assistance à personne en péril et pourrait écoper, jeudi, de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Des réflexes d’habitué

À première vue, l’affaire n’est qu’un tragique accident de la route. C'est en tous cas ce qu'assène Me Françoise Cotta, avocate d’Éric Robic. Mais certains éléments troublants chargent le prévenu.

Tout de suite après l’accident, et juste avant de partir pour l’aéroport, Éric Robic a un geste que certains interprètent comme un réflexe d’habitué : il prend soin de se raser la tête. S'agissait-il de passer inaperçu aux yeux des caméras de surveillance ?

Une fois en France, l’homme tente de soudoyer son acolyte, Claude Khayat, pour que celui-ci avoue à sa place être le conducteur de la voiture. "M. Robic avait promis 500 000 euros à Claude Khayat en échange de sa fausse déclaration", révèle l’avocat de la famille de la victime, Me Gilles-William Goldnadel, à France 24. "Mais Robic n’a pas respecté l’accord, il ne lui a donné que 100 000 euros, Khayat s’est donc rétracté." Une version confirmée par l’épouse de Claude Khayat, toujours selon l’avocat.

Fuir la France pour Israël, puis Israël pour la France

À leur retour en France, les deux hommes sont par ailleurs rattrapés par d’autres affaires, pimentant un peu plus la situation. On découvre que l’escapade israélienne des deux hommes était davantage une fuite qu’une virée touristique en Terre sainte. À l’époque, Éric Robic était en effet dans le collimateur de la justice française pour une affaire d’escroquerie en bande organisée dans les milieux de la crevette, des fruits de mer et des chaudières. Selon un procès verbal des enquêteurs, cité par "Le Figaro", "le mis en examen [a fui] l’État d’Israël pour échapper à la justice israélienne après avoir fui la France pour échapper à la justice française". Par ailleurs, selon la presse israélienne, l’homme entretiendrait des liens avec la pègre de Tel-Aviv.

À ces lourdes accusations s’ajoute des révélations sur un train de vie dispendieux : amateur de voitures de luxe, l'homme fréquentait assidument les prostituées dans des palaces et, selon un autreprocès verbal, toujours cité par le journal "Le Figaro", disposait de seize lignes téléphoniques.

En octobre dernier, Éric Robic a été écroué aux côtés de Claude Khayat, tous deux soupçonnés d’avoir animé, les mois précédents, un réseau ayant permis des escroqueries autour de la vente de voitures en leasing, via de faux encarts publicitaires, de faux virements et de la fausses facturations.

Pas d’extradition en Israël

Cette affaire a causé une vive émotion en Israël, où de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer l'extradition des deux suspects. Mais ces réclamations se sont heurtées à la position ferme de la France sur le sujet : Paris n'extrade pas ses ressortissants hors de l'Union européenne.

Devant le tollé provoqué par ce refus, Carla Bruni, l'épouse du président français de l'époque, Nicolas Sarkozy, avait tenté de calmer la situation en écrivant à la famille de la jeune femme pour lui assurer que la France faisait le maximum afin que que justice soit faite. Le chef de l'État avait, quant à lui, évoqué l'affaire lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en février 2012.

Les parents de Lee Zeitouni ont fini par déposer plainte en France et une information judiciaire pour homicide involontaire aggravé a été ouverte en juillet 2012. La justice française peut en effet, dans certaines circonstances, juger des ressortissants pour des crimes commis hors du territoire.

Preuve du caractère "exceptionnel" de ce procès, le jugement se déroulera, jeudi, dans la première chambre civile de la cour d’appel de Paris, salle gigantesque capable d’accueillir plusieurs centaines de personnes, précise l’avocat de Claude Khayat, Régis Méliodon, contacté par France 24. "Mon client attend ce moment, avec impatience et angoisse, pour présenter ses excuses à la famille et tourner la page."

Texte par Charlotte OBERTI - France 24

Les chauffards sont des criminels

Intervention de Manuel Valls

"Ces délinquants sont en fait de véritables criminels"

C'est dit !!!

Lorsque notre ancien ministre de l'intérieur Manuel VALLS, devenu depuis notre Premier Ministre, répond ce 31 juillet 2012 au Député Etienne BLANC lors d'une séance à l'assemblée Nationale.

Lorsque lui même est convaincu que ces délinquants sont en fait des criminels de la route.

Ceci malgré son approximation quant à la peine encourue (indiquant par erreur 7 ans d'emprisonnement au lieu de 10 prévues par la loi)

Il exprime de vive voix ce que nous attendons, il suffit maintenant de l'écrire.

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