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Actualités nationales

Près du Havre, un piéton tué par un chauffard en fuite

Publié le 13/01/2015 : LE BLOG DE TIAN

Samedi en fin de journée, cet homme, âgé de 65 ans, rentrait à pied à son domicile, quand il a été percuté par une voiture entre Gonfreville-l’Orcher et Gainneville, près du havre (Seine-Maritime).

Malgré l’intervention des secours, le sexagénaire est mort des suites de ses blessures sur le bord de la route, rapporte le site de "Normandie Actu".

 Après l’accident, le conducteur a pris la fuite. Dénoncé par un membre de sa famille, ce chauffard, âgé de 47 ans, a été interpellé dimanche soir, à son domicile à Rogerville. Au moment de son arrestation, il affichait un taux de 2,76 grammes d’alcool dans le sang. Il a été placé en garde à vue.

(Photo illustration © Tian)

Nîmes : après avoir foncé sur des policiers, un chauffard grièvement blessé

Publié le 09/01/2015

Un automobiliste a foncé sur policiers à Nîmes ce vendredi après-midi. Les forces de l'ordre ont répliqué en faisant usage de leur arme et ont blessé le conducteur. Au moins un policier a également été blessé.

A Nîmes (Gard), un chauffard a été grièvement blessé vendredi soir par les tirs de policiers qu'il tentait de renverser avec son véhicule, a-t-on appris auprès de la direction départementale de la sécurité publique du Gard. En milieu d'après-midi, le signalement du véhicule de ce chauffard avait été donné par un policier municipal dont il avait écrasé le pied.

Repéré et pris en chasse par la police après avoir légèrement blessé un piéton, toujours avec son véhicule, l'homme s'est finalement retrouvé coincé dans l'impasse de Bouillargues, selon Midi Libre. Il a alors foncé sur deux policiers qui venaient l'interpeller, l'un de la police municipale, l'autre de la police nationale.

Les fonctionnaires ont fait usage de leur arme et ont blessant grièvement l'individu au thorax, selon France Bleu Gard Lozère. Son pronostic vital est engagé, a-t-on précisé de source policière. Une enquête en flagrance a été confiée à la PJ de Montpellier, a précisé la procureure de Nîmes, Laure Beccuau.

leparisien.fr

Montpellier : Nicolas Bory, mortellement fauché par un chauffard en fuite

Ancien responsable du service web de Montpellier Agglomération , le socialiste montpelliérain Nicolas Bory est décédé hier soir à cause d'un chauffard en fuite qui a percuté son scooter sur l'avenue du Père Soulas, alors qu'il repartait du rassemblement de soutien à Charlie Hebdo.

« J'ai l'immense tristesse de vous annoncer le décès de mon camarade et ami Nicolas Bory, vient d'annoncer Hussein Bourgi, le premier secrétaire de la fédération socialiste de l'Hérault. Son scooter a été percuté par un chauffard hier soir. Nicolas avait 39 ans, il laisse une compagne et un fils de 8 ans. Je suis anéanti, effondré, dévasté… »

L'accident est survenu vers 21h30, sur l'avenue du Père Soulas. Il a été mortellement fauché par une voiture qui a grillé un feu rouge pour échapper à la police. Le chauffard a ensuite réussi à prendre la fuite en abandonnant son véhicule où plusieurs centaines de grammes de cannabis ont été retrouvés.

"Nous sommes tous Charlie"

Nicolas Bory revenait quant à lui du rassemblement montpelliérain de soutien à Charlie Hebdo. . Médiaterranée adresse toutes ses condoléances à sa compagne Mylvia Houguet, présidente du comité de quartier Malbosc et à leur fils Guilhem

 

Nicolas Ethève - mediaterranee.com

Béziers : trois ans de prison pour avoir foncé sur les gendarmes

La nuit de la Saint-Sylvestre, le chauffard, sans permis et ivre, a forcé des barrages de gendarmerie à l'entrée de Béziers. Le tribunal l'a condamné à trois années de détention et il sera ensuite expulsé du territoire français.

Un homme de quarante ans a été condamné, lundi, par le tribunal de Béziers pour avoir forcé, jeudi, à deux reprises des barrages de gendarmerie. Lors de l'audience les magistrats sont allés au delà des réquisitions du parquet qui avait demandé une année de détention. L'homme a été placé sous mandat de dépôt pour trois ans. A l'issue de sa condamnation il sera définitivement expulsé de France.

Tout débute à 5 h du matin, jeudi 1er janvier. Un conducteur avec trois passagers à bord de sa voiture force un premier barrage au rond-point du camp des gens du voyage sur la départementale 909 qui va de Bédarieux à Béziers. Un second dispositif a été installé avant le rond-point de Mercorent pour stopper tous les chauffards qui prennent la fuite lors de contrôle routier. Les militaires engagés sur le terrain ont quelques secondes pour réagir. Une herse est installée et les militaires attendent arme au poing le véhicule qui leur fonce dessus. 

Il s'écarte pour éviter le choc

Le chef d'escadron Ropital, commandant la compagnie de gendarmerie de Béziers, se poste devant le véhicule pour que ce dernier s'arrête. Il n'en sera rien et le militaire aura juste le temps de s'écarter pour éviter le choc. La voiture va poursuivre sa course, roues crevées,  jusqu'à la rocade nord et le conducteur prendra la fuite à pied alors que les militaires se sont lancés à sa poursuite. Il sera repéré dans un fossé par le chien et sera interpellé.

Déjà connu de la justice

Le mis en cause est bien connu de la justice pour des délits routiers. Il a aussi été condamné à huit ans de prison pour trafic de stupéfiants et il est interdit définitivement du territoire français depuis 2005. Jeudi, il sortait de boîte de nuit et était très alcoolisé. Il avait été libéré au mois de mars dernier et était, selon ses dires, revenu en France le 30 décembre.

"Nous avons évité le pire"

"La mort n'est pas passée loin pour moi comme pour les quatre passagers de cette voiture, va expliquer le chef d'escadron Ropital. Tout est allé très vite. J'aurais pu tirer, ou un de mes hommes et il y aurait eu un drame. Nous avons évité le pire. Si j'étais au milieu de la route ce jour-là c'est qu'il est très difficile de désigner quelqu'un et de lui donner l'ordre de se mettre en danger. Néanmoins nous sommes tous très fiers aujourd'hui de présenter cet homme devant la justice. Nous le devons à tous ceux qui assument et qui s'arrêtent pour se soumettre aux contrôles alors qu'ils savent qu'ils sont en tort."

J.-P. A. - midilibre.fr

Marseille : portable, chicha, selfies provoc' à la prison des Baumettes

Une page Facebook ouverte pendant les fêtes (mais supprimée depuis) montre des photos de détenus de la prison des Baumettes à Marseille dans une ambiance "club de vacances"...

Selon une information du quotidien La Provence, plusieurs photos publiées sur une page Facebook intitulée "MDR o Baumettes" soit "Mort de rire aux Baumettes" pendant la période des fêtes, scandalisent.

Sur ces images, que le journal a pu récupérer avant que la page ne soit fermée, on voit plusieurs détenus dans la prison des Baumettes à Marseille, arborant plutôt fière allure. L'un avec une liasse de billets, l'autre téléphone portable à l'oreille levant le pouce... tranquille, d'autres en groupe version gang, ou encore boulette de cannabis sur une table ou un autre la chicha au bec. Une ambiance plutôt "cool" et des attitudes volontairement provocantes.

 

 

Bref de quoi donner une bien mauvaise image des services pénitentiaires puisque ces images ont circulé sur Facebook récoltant quelques 4 800 "j'aime" pendant ces quelques jours de visibilité. Découvrant ces clichés, la direction de la prison a fait fermer cette page le 31 décembre. Plusieurs syndicats de surveillants de prison ont dénoncé ce lundi "une dérive inquiétante" ou une "gestion de club de vacances". Ils dénoncent le manque flagrant d'effectifs et donc le défaut de surveillance.

"Nous n'avons pas les moyens de lutter"

"Quand la direction a découvert cette page, elle nous a tout de suite demandé ce que faisaient les agents pour ne pas avoir vu ce cinéma ! Mais le problème c'est que nous ne sommes plus assez nombreux, nous le répétons depuis des années. Ils n'ont plus peur de rien, et nous, nous n'avons pas les moyens de lutter. Cette page n'a rien de valorisant pour nous, pour le travail fait chaque jour par les surveillants, mais c'est un fait, les détenus sont livrés à eux-mêmes", a dénoncé David Cucchietti de la CGT au quotidien La Provence.

Fouille systématique interdite

De son côté, Thierry Serra de l'UFAP-UNSA justice, dénonce "le manque de moyens" avec un déficit d'une soixantaine d'agents sur cet établissement. "La prison n'impressionne plus, les détenus ont plus peur des règlements de comptes", a-t-il indiqué. Le SPS demande dans son communiqué, "une fouille générale du Centre Pénitentiaire de Marseille. L'apport d'effectifs de surveillants. L'abrogation de l'article 57 de la loi pénitentiaire de 2009 (qui interdit la fouille systématique après les parloirs, ndlr) et le désencombrement des cellules en détention".

La direction ne répond pas...

Selon Jérémy Joly, représentant de ce syndicat aux Baumettes, "de plus en plus de téléphones portables, d'armes blanches et de stupéfiants sont trouvés" lors des fouilles. Durant l'été, les syndicats avaient attiré l'attention de la direction sur les problèmes de sécurité liés au chantier "Baumettes 2" d'agrandissement du centre pénitentiaire, alors que des "colis" étaient envoyés depuis l'extérieur dans la cour de promenade. Contactée par l'AFP, la direction régionale de l'administration pénitentiaire n'a pas souhaité réagir.

Midi Libre avec AFP

Le chauffard interpellé à 250 km du lieu du drame

JAUSIERS/ACCIDENT MORTEL : publié le 02/01/2015

La garde à vue du conducteur de la voiture qui a fauché deux adolescents de 17 ans, mercredi à Jausiers, devait être prolongée hier soir. Cet artisan de 40 ans, qui habite la commune, a pris la fuite après l’accident. Il a été interpellé à Miramas (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de mercredi à jeudi, et placé en garde à vue à Digne-les-Bains. Une des deux victimes est décédée sur le coup. La deuxième, grièvement blessée, est hospitalisée à Marseille.

Le drame s’est produit peu avant 19 heures, mercredi soir, sur la voie communale 4, qui mène au col de Restefond-La Bonette, en direction des Alpes-Maritimes. Le véhicule a percuté les deux jeunes gens qui marchaient, avec un troisième du même âge, sur le bord enneigé de la route, à droite de la chaussée. Les trois Jausiérois se rendaient chez un ami commun pour fêter le nouvel an.

Le véhicule, une camionnette blanche dotée d’une benne, est arrivé dans le dos des trois garçons. Seul celui qui marchait derrière l’a senti venir. Il a juste eu le temps de sauter dans le champ en contrebas de la route.

Le choc a coûté la vie à un des trois piétons. L’adolescent grièvement blessé a été transporté à Marseille après avoir été pris en charge par le Samu et les sapeurs-pompiers, puis évacué par l’hélicoptère de la gendarmerie de Digne-les-Bains. Hier, il devait être opéré après une hémorragie cérébrale. Le troisième adolescent est indemne, mais très choqué. Son témoignage a permis aux gendarmes de Barcelonnette de se mettre sur la piste du chauffard.

Localisé grâce à son téléphone portable

Car le conducteur de l’utilitaire ne s’est pas arrêté après la collision. « Après l’accident, il a rangé son véhicule et en a pris un autre. Il a alors pris la fuite en direction de Miramas », indique Karina Garcia, substitut du procureur de la République de Digne-les-Bains. Après avoir roulé pour quitter la vallée de l’Ubaye, il a emprunté l’autoroute A51, qu’il a quittée pour se rendre à Miramas, près de Salon-de-Provence (13), « chez des personnes qu’il connaissait ». Soit un trajet de 250 km depuis Jausiers.

Pendant ce temps, les gendarmes de la compagnie de Barcelonnette se sont déployés dans tout le village. Le rétroviseur droit cassé, retrouvé dans la neige, les a aidés à identifier le véhicule. Son propriétaire, une fois connu, a été géolocalisé par les militaires grâce à son téléphone portable.

À Miramas, l’Ubayen a été interpellé sans résistance par la brigade anticriminalité locale. Les policiers l’ont ensuite remis aux gendarmes de la brigade de recherches de Digne-les-Bains, chargés de l’enquête. À 0 h 35, l’homme était placé en garde à vue.

Hier soir, le mis en cause n’avait pu être auditionné qu’une fois. Selon les premiers éléments de l’enquête, il était seul dans son véhicule au moment des faits. L’éthylomètre a révélé qu’il avait bu de l’alcool. La quantité sera déterminée par des analyses sanguines.

Un jeune de 17 ans meurt fauché par une voiture

JAUSIERS : publié le 31/12/2014

Un jeune homme de 17 ans a trouvé la mort, mercredi soir à Jausiers, après avoir été percuté par une voiture. La victime circulait à pied sur le bord de la route en compagnie de deux autres personnes de son âge. L’une était hier dans un état grave, l’autre était indemne mais extrêmement choquée. Selon les premières informations, le drame s’est produit peu avant 19 heures, sur la route communale 4 menant au col de la Bonette, non loin du château des Magnans. Les trois jeunes, originaires du village, rentraient alors chez eux, côté droit d’une chaussée encore un peu enneigée mais éclairée. Le véhicule serait arrivé dans leur dos et ne se serait pas arrêté après le choc.
Une des victimes est donc décédée sur les lieux alors que les graves blessures de la deuxième ont nécessité une évacuation aérienne. Deux ambulances et un véhicule médecin des pompiers ont été mobilisés sur les lieux.
Le véhicule est toujours recherché par les gendarmes de Barcelonnette.

ledauphine.com

Soupçonné d’avoir tué un cycliste, il fuit au Maroc

Publié le 31/12/14

SAINT-MEMMIE (51). Un jeune automobiliste sans permis et ivre au moment des faits, est soupçonné d’avoir mortellement renversé un cycliste en avril dernier. Placé sous mandat d’arrêt, il est en fuite et a rejoint le Maroc.

Le chauffard n’a pas traîné pour quitter le pays. En fuite depuis plus de 8 mois, l’auteur présumé de l’homicide dont a été victime André Janson, le 6 avril dernier au matin, à Saint-Memmie, a en effet rejoint le Maroc très rapidement après les faits. Une information qui a été confirmée, mardi, par le procureur de la République, Christian de Rocquigny.

Placé sous mandat d’arrêt européen depuis le 4 septembre, celui-ci est toujours activement recherché.

Il était environ 7h15, ce 6 avril, quand cet habitant de la commune, une figure bien connue de la population (il était le cousin germain du père du maraîcher Denis Janson), avait été percuté de plein fouet au guidon de son vélo par le suspect qui se trouvait au volant d’une voiture. L’accident s’était produit sur l’avenue Jacques-Simon, à hauteur du numéro 24, à quelques pas de la boulangerie Michel. L’automobiliste avait ensuite pris la fuite sans même prendre la peine de s’arrêter ni de freiner. Se plaignant d’abord de douleurs aux côtes, la victime était malheureusement décédée quelques heures après son admission au centre hospitalier de Châlons-en-Champagne.

Le suspect est âgé de 28 ans

L’enquête des policiers châlonnais a depuis permis d’identifier le suspect – un homme de 28 ans, qui, le jour des faits, roulait sans permis de conduire et sous l’emprise de l’alcool. Après avoir passé une soirée bien arrosée en boîte de nuit, celui-ci avait quitté l’établissement au petit matin avant de voler un véhicule au volant duquel il renversera un peu plus tard André Janson. La voiture avait été retrouvée le lendemain sur la commune de Saint-Gibrien. Incendiée.

Le parquet de Châlons a ouvert une information judiciaire pour vol, homicide involontaire par conducteur avec au moins deux circonstances aggravantes (alcool, défaut de permis et délit de fuite) et destruction par incendie. L’instruction dont a été saisi un juge châlonnais est toujours en cours.

Victime d’un pari stupide  ?

Selon nos informations, André Janson pourrait toutefois avoir été victime, non pas d’un accident malheureux, mais d’un pari stupide. C’est en tout cas ce qu’indique une source proche du dossier. Le pauvre cycliste aurait en l’occurrence fait les frais d’un défi entre automobilistes alcoolisés et drogués sortant de boîte de nuit, qui auraient cherché à se« faire le premier venu sur la route ».

Le hasard et le mauvais sort auraient ainsi choisi la victime qui était partie, ce matin-là, chercher son pain. Reste désormais à savoir combien de temps il faudra aux autorités pour mettre la main sur le chauffard.

Franck BRENNER - l'Union l'Ardennais


Languedoc-Roussillon : trop d’alcool au volant

A l'occasion des fêtes de fin d'année, une enquête dévoile les habitudes de consommation bien ancrées des conducteurs.

Boire ne les freine pas. Pour preuve, 41 % des conducteurs de 18-64 ans de la région envisagent des solutions peu fiables, voire fausses pour prendre le volant en ayant bu. Pourtant, engloutir des verres d'eau ; avaler des bols de cafés ; rouler au pas ou prendre des petites routes moins fréquentées ne servent à rien pour dessaouler. C'est l'un des résultats inquiétants d'une grande enquête qui tombe à pic pour les fêtes de fin d'année (1). Et ce, alors que le nombre de morts sur les routes devrait augmenter "vraisemblablement de 100 à 150" en 2014 par rapport à 2013 (3 250 morts dont une majorité est liée à l'alcool), selon le délégué interministériel à la sécurité routière, Jean-Robert Lopez. Une première après douze années consécutives de baisse ou stagnation.

Parmi les Languedociens interrogés, 73 % (contre 70 % pour la France) sortent faire la fête au moins une fois par mois, en voiture ou moto. Ils connaissent parfaitement les risques, prouve l'étude, soulignant que ces mêmes personnes interrogées craignent même les accidents provoqués par un conducteur en état d'ivresse, tout particulièrement lors de la Saint-Sylvestre (84 %), et des retours de discothèques (81 %).

 

"À jeun, on est conscient d'un risque dont on ne tient plus compte après quelques verres..."

 

Directeur de la Prévention routière du Languedoc-Roussillon, Christophe Ledu explique ce paradoxe : "Dès que l'on boit un verre, on se désinhibe. On perd de vue toutes les bonnes résolutions. On se trouve tout un tas d'excuses pour prendre le volant malgré tout. Sans parler des jeunes qui se sentent invulnérables." Christophe Ledu ne veut pas "noircir" le tableau. "En 15 ans, depuis l'opération capitaine de soirée (celui qui ramène le groupe en restant sobre), la situation s'est améliorée. Mais on reste sur la même tendance. Certes, ces quatre dernières années, les résultats ont été extraordinaires mais là visiblement il y a un relâchement des conducteurs. Ces deux derniers mois, nous avons eu un pic inquiétant. La règle d'or, c'est : “quand je conduis, je ne consomme pas et quand je consomme je ne conduis pas.”

"Addictologue au CHU de Nîmes, Rémy Targuetta, ne dit pas autre chose. "C'est le même problème que pour les autres addictions : à jeun, on est conscient d'un risque dont on ne tient plus compte après quelques verres. Un tiers des accidents mortels sont dus à l'alcool. Sans oublier que beaucoup mélangent alcool et cannabis, ce qui multiplie par 15 ou 20 le risque d'un accident grave. On estime qu'alcool et cannabis sont responsables de 300 à 500 décès par an".

Sensibilisation dans les écoles, distribution gratuite d'éthylotests, etc

Directeur de cabinet du préfet de l'Hérault, Frédéric Loiseau opine : "Avec seulement 70 tués, 2013 a été exceptionnelle alors que les autres années, on se situe entre 100 et 130 tués. À ce jour , nous en sommes à 87 tués. Sauf drame, nous sommes sur la base de 90 tués en 2014. Accidents et blessés suivent la même courbe descendante. C'est encourageant." Son homologue du Gard, Christophe Borgus, ose à peine avouer que la baisse du nombre de tués est spectaculaire. Son département est passé de 132 tués en 2001 à 54 en 2013 et, pour l'instant, 40 tués sont à déplorer en 2014, dont quatre emportés dans leurs voitures lors des dernières intempéries. "C'est très encourageant mais fragile. Avec 1 000 jours de fêtes votives et de férias, l'alcool est un vrai enjeu. C'est pourquoi nous maintenons un gros travail de prévention : sensibilisation dans les écoles, distribution gratuite d'éthylotests, etc. Ce qui légitimise la répression", dit-il.

"L'an dernier, note l'étude, plus de 200 000 personnes s'étaient engagées à choisir leur solution de retour de soirée lors des fêtes de fin d'année." Le ministre de l'Intérieur a, lui, choisi de frapper fort : "Compte tenu du relâchement de certains comportements, il faut aller plus loin, faire plus vite, taper plus fort", a estimé Bernard Cazeneuve, en annonçant notamment que 18 000 policiers et gendarmes seraient déployés au bord des routes durant les fêtes. Sans oublier, d'ici quelques mois, la généralisation de radars double face...

  • (1) Enquête via internet auprès de 6 774 individus de 18 à 64 ans pour la Prévention routière et Assureurs prévention. 
  • Depuis, l'Hérault compte trois tués de plus dont deux motards à Montpellier. Et les P.-O. deux tués de plus à Canet et au Boulou.

Binge drinking

L’observatoire de la jeunesse a publié, en 2011, une étude, la seule du genre, prouvant qu’ados et alcool forment un cocktail explosif. Si chez les jeunes de la région, la consommation d’alcool baisse, l’occasionnelle (fêtes, week-end...) progresse. Le but : atteindre l’ivresse le plus vite possible. On parle de binge drinking (défonce alcoolique), à partir de quatre verres dans un laps de temps très court. Certains vont jusqu’à 12 verres. 55 % des jeunes de la région se sentent concernés par l’ivresse, soit six points au-dessus de la moyenne nationale.
OLIVIER SCHLAMA - Midi Libre

Fameck : un père et son fils tués par un chauffard ivre et sans permis.

Publié le 23/12/2014

La ville de Fameck (Moselle) située à quelques kilomètres de Thionville est toujours sous le choc à la veille des fêtes de Noël. Un chauffard ivre et sans permis a tué un père de famille et son fils qui circulait sur une moto à trois roues.

Le chauffard a été mis en examen et écroué pour «homicide involontaire» avec les circonstances aggravantes de défaut de permis et de conduite en état d’ivresse. Dans la commune de Fameck, la nouvelle a glacé le sang de la population à quelques jours des fêtes de Noël. Une famille, un quartier, une ville entière est en deuil. Riccardo Ortolani, 46 ans, et son fils Nathan, 8 ans ont perdu la vie dans la nuit de samedi à dimanche vers 1h du matin. Ils sont morts sur le coup avant l’arrivée des secours.

Les deux victimes rentraient d’une soirée entre amis afin de rentrer chez eux. Le père de famille qui était divorcé avait la garde partagée de son fils pendant le week-end avant les fêtes de fin d’années. L’homme qui habite dans le quartier de Budange à Fameck et qui travaille au Luxembourg revenait de Serémange-Erzange.

Au lendemain du drame, les enquêteurs ne peuvent pas encore expliquer les circonstances de l’accident. L’accident s’est déroulé en l’absence de témoins et il n’y a pas de bande de vidéosurveillance. D’abord hospitalisé pour des examens de contrôle, le jeune homme de 24 ans qui est originaire de Fameck a été rapidement placé en garde-à-vue.

Un chauffard récidiviste

Le chauffeur de la voiture n’était pas titulaire du permis de conduire au moment de l’accident a révélé une source proche de l’enquête. Le jeune homme est déjà connu des services de police et de la justice pour une condamnation pour trafic de stupéfiants. Le corps de la victime va être autopsié à l’institut médico-légal de Nancy.

Les circonstances dramatiques de l’accident mortel se sont aggravées mardi 23 décembre puisque la gendarmerie assure que le conducteur de la voiture avait bu de l’alcool. Ainsi, son taux d’alcoolémie (1,2 grammes/litre de sang) dépassait le seuil autorisé. L’homme a été présenté au parquet de Thionville à un juge d’instruction après l’ouverture d’une information judiciaire pour «homicide involontaire avec les circonstances aggravantes de l’alcoolémie et du défaut de permis». Il a été placé en détention provisoire.

Le jeune homme rentrait de discothèque. Il avait déjà été condamné pour trafic de stupéfiants et en 2012, il avait percuté un piéton. Condamné pour ce délit routier, le suspect n’a en fait jamais été titulaire du permis de conduire.  

LOR'Actu.fr - La Rédaction

Agde : cinq ans de prison pour le chauffard qui avait tué une octogénaire

Publié le 23/12/2014

Le prévenu avait tué une dame âgée le 10 novembre dernier à Agde (Hérault) et il avait pris la fuite.

 Le prévenu qui est à la barre du tribunal de Béziers a tué involontairement une vieille dame qui traversait la route, le 10 novembre dernier, à Agde. Ce lundi, il a été condamné à cinq ans de prison et placé sous mandat de dépôt. Âgé de 51 ans, l'homme avait été interpellé, le 17 novembre, à l'hôpital d'Agde, et placé en détention provisoire, deux jours plus tard.

Les faits : le 10 novembre, à 18 h à Agde, sur une portion de route située entre deux ronds-points, le mis en cause circule et renverse la victime sur un passage protégé très bien éclairé. Il va la projeter à plus de 14 m du point d'impact. La vieille dame décédera vers 22 h des suites de ses blessures. Un traumatisme crânien, thoracique, abdominal avec trois fractures du bassin, et enfin un traumatisme des membres supérieur et inférieur seront relevés par le médecin légiste.

"J'ai cru que quelqu'un avait frappé ma voiture au niveau du pare-brise"

"Si on se résume, c'est la totalité du corps qui a été atteint, relève le président Christian Combes, chaque traumatisme pouvait, à lui seul, causer la mort de la victime." Dans la salle d'audience, les membres de la famille sont en larme en écoutant cet énoncé. "Un témoin s'est approché de vous pour vous dire que vous aviez renversé une dame. Vous avez continué votre route", poursuit le président. Le prévenu reste impassible au rappel des faits. "En plus, vous rouliez à vive allure avec le chariot coincé sous l'avant droit de votre voiture, il y avait des étincelles", précise le magistrat. "J'ai cru que quelqu'un avait frappé ma voiture au niveau du pare-brise. J'ai pensé aux histoires de clowns quand j'ai entendu le bruit. Jamais je n'ai pensé à autre chose qu'à une agression. J'ai eu peur et j'ai fui", déclare le prévenu. "Pourquoi être parti ?", interroge le président. "J'étais en état de choc. Une panique totale", répond le prévenu.

"J'ai commencé à comprendre le second jour que j'avais peut-être tué quelqu'un"

Le président Combes insiste pour comprendre pourquoi il ne s'est pas arrêté. Il n'aura que des explications fumeuses. Il lui, demande aussi s'il était en état de conduire. Le mis en cause assure que oui.

Deux jours après le drame, l'individu sera quand même interpellé ivre par la police nationale qui relève des outrages. Mais il ne dit rien sur l'accident : "J'ai commencé à comprendre le second jour que j'avais peut-être tué quelqu'un. Je voulais en finir. Au bout de six jours, je ne tenais plus. Je suis allé à l'hôpital pour tout raconter et me livrer à la police."

Me Laurent Libelle, pour la victime, déclare : "Nous avons beaucoup plus pleuré, aujourd'hui, sur le prévenu que sur la vraie victime. L'accident de la circulation est à la portée de chacun de nous. Oui je le concède. Mais quand on reprend son parcours, son problème avec l'alcool, on a plus de chances que d'autres de rencontrer un accident. Ceux que je représente son effondrés. Moi je suis morte. Vous, vous nous parlez de votre perte d'emploi. N'oubliez pas, vous m'avez envoyé dans la tombe. Vous ne vous intéressez qu'à vous. C'est dramatique ! Vous aviez bu et vous avez fui. C'est impardonnable ! Le type qui fait un délit de fuite quitte l'humanité."

Cinq ans de prison

Le vice-procureur Philippe Romanello insiste : "Il a eu le temps de réfléchir. Il n'a pas évolué. Il ne pense qu'à lui. Aujourd'hui, c'est trop tard, il n'y a plus rien à réparer. L'homicide est là. Il ne reste plus que la sanction. Il reste dans l'accusation, le mot involontaire. Ce mot-là, je ne l'aime pas dans votre cas. Vous avez un passé judiciaire d'alcoolique au volant. Quelque temps avant l'accident, il zigzague, précise le vice-procureur. Mais nous ne saurons jamais si c'est vrai. Moi je pense qu'il s'est soustrait à la circonstance aggravante de la conduite sous l'emprise de l'alcool en s'échappant. Dans ce dossier, nous avons deux témoins qui confirment qu'il n'a pas pu ne pas voir. Du coup, je ne crois pas à ses remords, à son cheminement de repentance. Il était rond. Point. Il a laissé mourir cette dame comme un chien. Une victime qui a fait 14 m avant de retomber inanimée au sol. Je ne vous crois pas."

Le vice-procureur requiert cinq ans de prison. Me Gaucelm Desbruères pour la défense : "Il a vécu cet accident comme une agression. Il le dit depuis toujours. Je vais tenter de vous en convaincre. Je pense que c'est une réelle possibilité. Il était sans doute dans une phase de réadaptation par rapport à son sevrage de l'alcool, ce qui lui a fait penser à cette fameuse agression. La vraie faute, c'est sa lâcheté. Il a mis du temps mais il s'est rendu. Cinq années de prison me paraissent disproportionnées."

JEAN-PIERRE AMARGER - Midi Libre

Compte-rendu Procès en appel de Charlotte

JT 1920 France Languedoc Roussillon 14/12/2014

Témoignage de Stéphane Landais

Témoignage de Stéphane Landais

JJ Bourdin - 14 décembre 2014

Procès en appel de Charlotte

Média du sud 14/12/2014

Anne Pineau

Témoignage de Anne Pineau, maman de Charlotte

France 3 Languedoc Roussillon

Procès en appel de Charlotte Landais

France TV info du 14 décembre 2014

« On ne peut parler d'acte de terrorisme » après l'accident au marché de Noël de Nantes

publié le 22/12/2014

Une camionnette a foncé sur la foule en plein marché de Noël à Nantes, lundi 22 décembre vers 18 h 55 sur la place Royale. Selon un bilan provisoire de la police, onze personnes ont été blessées, dont deux gravement. Le pronostic vital d'une d'entre elles est engagé, selon la procureure de la République de Nantes, Brigitte Lamy.

 

Selon Presse Océan, « une camionnette immatriculée en Charente-Maritime a surgi de la rue de la Fosse, évité un chalet où l'on servait du vin chaud, et poursuivi sa course sur une dizaine de mètres, heurtant plusieurs piétons. Le véhicule a terminé sa course dans un poteau ». 

La procureure a déclaré que l'incident était un « cas isolé » et qu'on « on ne [pouvait] parler d'acte de terrorisme », même si « le caractère délibéré ne semble pas faire de doute »Des renforts de la gendarmerie sont arrivés sur la place, qui a été évacuée alors qu'entre 200 et 300 personnes s'y trouvaient au moment de l'accident.

 RÉUNION D'URGENCE POUR « MOBILISER LES SERVICES DE L'ETAT »

L'homme qui conduisait la voiture fait partie des blessés, car il s'est asséné plusieurs coups de couteau au thorax après avoir percuté les passants. « Un carnet a été découvert à côté de la camionnette. On est en train de l'étudier », a rapporté la magistrate, qui évoque des propos confus témoignant de difficultés psychologiques et familiales. A l'heure actuelle, il n'y a pas « de revendication particulière ». Contrairement à ce que laissaient penser certaines rumeurs, le forcené n'a pas crié « Allah Akbar » (« Dieu est grand » en arabe) après le drame, a assuré Mme Lamy.

Et d'ajouter : « Cela ressemble, sous réserve de vérifications, à un acte du même genre que ce qui s'est produit à Dijon » dimanche soir, lorsqu'un automobiliste déséquilibré a foncé sur des piétons, blessant 13 personnes. 

 Le suspect serait connu des services de police « pour des faits mineurs », a ajouté le porte-parole du ministère de l'intérieur cité par Reuters, sans donner davantage d'informations sur les motivations de ce geste. Le ministre Bernard Cazeneuve est attendu dans la ville dans la soirée. Une « réunion ministérielle » pour « mobiliser les services de l'Etat » et décider d'éventuelles « mesures » après les incidents à Nantes, Dijon et Joué-lès-Tours, aura lieu mardi matin, alors que François Hollande doit se rendre à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Le premier ministre Manuel Valls a dit sa « préoccupation » devant « la succession de drames » comme celui de Nantes et appelé au « sang-froid ». Un peu plus tôt dans la journée, le même premier ministre avait pourtant déclaré que « jamais nous n'avons connu un aussi grand danger en matière de terrorisme » en France.


Le Monde.fr avec AFP


Dijon : un automobiliste renverse des passants en hurlant «Allah Akbar»

Publié le 21/12/2014

INFO LE FIGARO - Un automobiliste a renversé une dizaine de piétons à Dijon en criant «Allah Akbar» («Dieu est le plus grand», en arabe). Il y aurait onze blessés dont deux graves.

La panique s'est emparée des alentours de la Place Wilson, vers 20 heures à Dijon. Un automobiliste à bord d'une clio a foncé sur des passants en criant «Allah Akbar». Selon une source policière, il aurait également crié «au nom des enfants de la Palestine». La scène a duré au total près d'une demi-heure. Des témoins ont décrit un homme portant une djellaba, selon une source policière.

Quatre piétons ont été percutés par un véhicule dans un premier accident avant que sept autres ne soient renversés quelques minutes plus tard dans trois autres collisions survenues rue des Godrans, rue Monge et rue du Transvaal,indique Le Bien Public. Il y aurait onze blessés dont deux graves. Ces derniers souffrent de traumatismes crâniens mais leurs jours ne sont pas en danger.

«L'homme, né en 1974, présente le profil d'un déséquilibré et serait suivi en hôpital psychiatrique», a déclaré à l'AFP une source proche du dossier indiquant que «pour l'heure ses revendications semblent encore floues». Cet homme est connu pour des faits de délinquance «de droit commun» dans les années 90, selon Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur sur BFMTV. Bernard Cazeneuve n'a pas prévu de se rendre sur place pour le moment. Le premier ministre Manuel Valls a lui réagi sur Twitter.

La voiture folle a tenté de s'en prendre aux forces de l'ordre, un commissariat étant situé proche de la place Wilson, avant de foncer sur des piétons. Le conducteur s'est enfui après l'accident avant d'être interpellé, au terme d'une course-poursuite. Il est actuellement en garde à vue à l'hôtel de police de Dijon. Selon Le Bien Public, l'enquête a été confiée à la section antiterroriste de Paris, qui s'oriente vers la piste de l'islamisme radical.

Le préfet de Côte-d'Or, Eric Delzant, est sur place. Ce dernier a confirmé que les collisions étaient «volontaires.» Cette agression survient au lendemain de l'attaque du commissariat de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), où l'assaillant avait agressé des policiers en criant «Allah Akbar». Le risque d'attentats islamistes commis en France, notamment par des djihadistes de retour de Syrie ou des individus isolés autoradicalisés, est pris très au sérieux par les services français. Depuis l'été 2013, cinq «projets d'actions terroristes» jihadistes ont été déjoués en France, selon le gouvernement. L'Etat islamique encourage les candidats au djihad à lancer des attaques contre les «infidèles», militaires, policiers ou même civils. La France avait été nommément citée comme cible par l'organisation djihadiste après le début des frappes françaises en Irak cet été. Dans un communiqué, l'Union des mosquées de France (UMF) a condamné cette agression. Elle a appelé «les jeunes Français à ne pas se tromper d'ennemi et de combat».

Jean-Marc LECLERC - LEFIGARO.FR

Ivre, il parcourt 50 km à contresens sur l’autoroute, 3 accidents, 1 blessé

Publié le 20/12/2014

Un automobiliste ivre a parcouru 50 km à contresens sur l’autoroute dans le Poitou dans la nuit de vendredi à samedi 20 décembre, provoquant trois accidents qui n’ont causé qu’un blessé léger, avant d’être intercepté, a-t-on appris auprès des secours et gendarmes.

L’homme, un chirurgien de 56 ans originaire de Tours, rentrait chez lui en provenance du Sud Ouest, après avoir bu. Après deux heures de route, vers 2H00, il a perdu le contrôle de sa BMW, effectuant une embardée et s’immobilisant sur le bas-côté. Mais au moment de reprendre la route, dans la confusion, il est reparti à contresens sur l’A 10.

L’automobiliste a ainsi parcouru une cinquantaine de kilomètres sur l’autoroute, croisant plusieurs voitures. Au sud de Poitiers, il a heurté violemment une Peugeot 207, et apparemment la glissière de sécurité, dont un morceau de métal est venu fracasser le pare-brise d’un véhicule circulant en sens inverse, tandis qu’au moins une autre voiture aurait fait une sortie de route.

Ces accidents n’ont fait au total qu’un seul blessé léger, un vrai miracle selon les secours.

Le chauffard a néanmoins continué sa route, avant d’être intercepté vers 4H30 à un péage près de Niort, sans blessures mais visiblement «perdu» et dans «un état second», selon la gendarmerie autoroutière. Contrôlé avec une alcoolémie de 2,34 g d’alcool par litre de sang, il a été arrêté et placé en cellule de dégrisement, avant d’être entendu.

L’homme a été remis en liberté à la mi-journée samedi, sans son permis de conduire, ni sa voiture (pneu creuvé, jante cassée, phare brisé), saisie. Le parquet de Niort le convoquera ultérieurement, après l’enquête qui devra recueillir des éléments et témoignages sur deux départements, Vienne et Deux-Sèvres, a-t-on précisé de source judiciaire.

 

PARISNORMANDIE.FR

Le Plessis : la conductrice de la voiture folle laissée en liberté

Elle n’a pour l’instant pas été entendue par la police, et sera «reconvoquée une fois que les éléments médicaux seront connus», explique une source judiciaire, en particulier en ce qui concerne les ITT (incapacité totale de travail) des victimes. La conductrice de 37 ans qui a emprunté les quais de Seine l’autoroute A4 à contre-sens, tôt jeudi matin, et provoqué quatre accidents à hauteur de Saint-Maurice, est sortie de l’hôpital et reste donc libre pour l’instant.

 

Sur les trois kilomètres que cette habitante du Plessis-Trévise a parcouru à contre-sens, jeudi vers 5h45, quatre véhicules ont été accidentés et deux conducteurs, un policier et un pompier qui se rendaient au travail, blessés. « L’alcool et les stupéfiants sont vraisemblablement la cause principale de l’accident», a indiqué une source judiciaire, puisque cette femme a été contrôlée positive aux deux substances. Son audition serait «imminente».

LE PARISIEN

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